C’est dans « un contexte économique peu dynamique », comme le formule l’UPA, que les chefs d’entreprise et leurs conjoints ont été invités à élire les 74 représentants des Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) présents en France métropolitaine.

Ainsi, au terme du dépouillement qui s’est tenu le 19 octobre dernier, c’est l’UPA (Union professionnelle artisanale) qui s’impose comme le grand vainqueur de cette élection. En effet, l’organisme est arrivé en tête dans de nombreux départements, remportant, par là même, la majorité des CMA. « Cette reconnaissance [des artisans, ndlr] a d’autant plus de sens qu’elle s’inscrit (…) dans le cadre d’une concurrence électorale jamais égalée et particulièrement agressive », témoigne l’UPA.

Les listes Fiers d’être artisans – CGPME gagnent du terrain

De son côté, ladite concurrence a, quant à elle, parfaitement su tirer son épingle du jeu ! En effet, Fiers d’être artisans et la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprise (CGPME) sont parvenus à conquérir 26 CMA, « soit 35% du total (17% en 2010) », comme le soulignent les deux organismes dans un communiqué.

« Ces élections sont synonymes de l’effondrement de l’UPA, qui ne représente ainsi qu’une Chambre sur deux », poursuivent-ils, avant d’ajouter : « c’est également la reconnaissance de la CGPME comme acteur majeur et incontournable de l’artisanat qui prendra dorénavant toute sa place dans les instances artisanales ».

Les listes « sans étiquettes » viennent clore le classement de ces élections, remportant 11 Chambres, soit 14% du total.

F.C