Crédits immobiliers, attention au surendettement
La Banque Centrale Européenne : acteur majeur dans ce record
Cette baisse historique du taux de crédit immobilier peut s’expliquer notamment par l’abaissement du taux de dépôt de 0,1 point, de la part de la BCE qui entraîne avec lui l’élévation du taux indicateur, qui fixe la rémunération des banques, à -0,5% lors de leur placement.
On estime ainsi, que les crédits immobiliers ont pour la première fois en France, dépassé 1 000 milliards d’euros d’encours l’an dernier.
Ce record historique permet aujourd’hui à bon nombre de personnes, désireuses d’effectuer un crédit immobilier, de voir leur dossier auprès des banques retenu au vu de l’assouplissement des conditions de prêts et de crédits des banques. En résulte donc une consommation importante des ménages.
Bien que cette nouvelle semble être avantageuse pour les banques ainsi que pour les ménages, le Haut Conseil de Stabilité Financière appelle à une vigilance accrue face à cet abaissement du taux de crédit immobilier.
Les spéculations du HCSF
Selon les estimations du HCSF, l’envol des crédits immobiliers français peut amener avec lui un risque d’endettement excessif aux ménages.
En effet, bien qu’il n’y ait « pas de signe clair de surévaluation » le niveau de dettes des ménages peut tendre à augmenter au vu des assouplissements des banques quant à leurs exigences face aux prêts qu’elles accordent.
C’est pourquoi, le Haut Conseil de Stabilité Financière préconise une vigilance afin d’éviter un ralentissement général du niveau de consommation face auquel, les ménages auraient moins de revenus à accorder.
Concernant le cas des banques, le HCSF les met en garde face à une possible vague de renégociations immobilières vis-à-vis des crédits immobiliers déjà existants.
D.T
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