Achat immobilier : la négociation des prix, toujours un passage obligé ?
En effet, 89% des futurs acheteurs ayant participé à l’enquête sont prêts à négocier les prix du logement de leurs rêves. Si ce taux reste particulièrement élevé, il est néanmoins à son niveau le plus bas depuis longtemps, ayant reculé de 4,3 points par rapport au maximum enregistré fin 2016.
D’après Stéphanie Pécault, « si les futurs acquéreurs en France sont très largement ouverts à une étape de bras de fer avec le vendeur, ils semblent désormais prendre de plus en plus conscience que ce n’est pas une étape incontournable ».
Des prix considérés comme trop élevés par les acquéreurs
En revanche, même parmi les acheteurs pour qui la case ‘’négociation’’ est inévitable, bon nombre d’entre eux ne s’attendent pas forcément à une réduction du prix. Paradoxalement, d’après le Baromètre, seulement 40% des répondants se considèrent comme des « acquéreurs à l’affût d’une ristourne systématique sur le prix de vente quel que soit le prix affiché ».Il n’empêche qu’une grande majorité de ménages estime que les prix actuels des logements ne sont pas vraiment ou pas du tout réalistes. Près de 60% des sondés sont d’accord avec cette affirmation, tout particulièrement dans l’ancien (59%), contre 56% pour la construction neuve et 52% pour le segment de la promotion immobilière.
« S’ils ne sont qu’un tiers (34%) à considérer les prix comme réalistes, les acquéreurs commencent à changer de comportement sur la question des prix et ne négocient pas systématiquement », observe Stéphanie Pécault. « La raison de ce revirement se trouve dans une tension croissante sur le marché avec, désormais, un ratio de près d’1 vendeur pour 2 acheteurs. Ainsi, avec ce déséquilibre entre l’offre et la demande, le scénario d’une hausse des prix est de plus en plus privilégié par les candidats à l’accession (41%) ». À suivre, donc !
F.C
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