A la Défense, Eiffage Construction livre le Carré Michelet
Les travaux de réhabilitation du Carré Michelet, immeuble de bureaux datant de 1986, ont été réalisés par Eiffage Construction pour le compte de Gecina. Démarré au dernier trimestre 2016, le chantier a permis d’accroître la surface du bâtiment de 35%.
Le major du BTP explique en effet avoir non seulement rénové les 7 étages existants mais avoir également construit 7 niveaux supérieurs côté boulevard circulaire et 3 autres côté parvis faisant passer la surface totale de plancher de 28 000 m2 à 38 000 m2.
L’architecture a été repensée par l’agence Crochon Brullmann & Associés, associée à l’agence Architecture et Environnement. La façade originelle inclinée a été remplacée par une façade vitrée de 2 300 m2 signée Goyer, et ce afin d’« homogénéiser la silhouette du bâtiment ».
Une grande importance a été accordée à l’apport de lumière naturelle favorisée par la façade vitrée mais également par l’atrium central courant sur toute la hauteur du bâtiment. Les espaces de travail désormais élargis et pensés comme des lieux d’échanges couplés à des plateaux de 2 700 m2 lumineux contribuent au bien-être au travail.
Le bâtiment désormais rénové se veut peu consommateur. Recyclage des déchets, choix des matériaux, orientation des façades, gestion des CVC… le chantier a été pensé de façon à être le plus respectueux possible de l’environnement. Le Carré Michelet laisse aussi une place conséquente à la végétalisation et vise les certifications HQE Rénovation bâtiments tertiaires niveau Exceptionnel et Breeam niveau Excellent « contribuant ainsi à la montée en gamme du parc de bureaux de La Défense », selon un communiqué.
Un chantier aux nombreuses contraintes
Si le résultat est à la hauteur des attentes du maître d’œuvre, le chantier n’a pas été simple, souligne Eiffage Construction. Les équipes ont dû répondre « à de nombreux défis pour mener à bien ce projet ». Logistique millimétrée, synchronisation « parfaite » entre démolitions et constructions pour assurer le maintien du contreventement du bâtiment… les contraintes n’ont pas manqué. La présence d’une nappe phréatique a également obligé les équipes à installer un système de pompage dès le début de la réalisation des voiles périphériques de sous-sol. Autre contrainte, la présence d’une gare en sous-sol jamais utilisée qui a conduit à l’évacuation de 12 000 m3 de terres. |
R.C
Photo de une : ©Hebrard