Selon la première ministre Élisabeth Borne, la France dispose « d’entre 90 000 et 170 000 hectares de friches industrielles » représentant un potentiel foncier considérable pour concilier réindustrialisation et préservation des ressources foncières.

Cependant, elle a souligné que cette conciliation ne pourrait se faire qu'à une condition : la réhabilitation de ces terrains abandonnés, rappellant également que l'industrie française avait besoin de « 20 000 hectares supplémentaires » pour mener à bien de nouveaux projets d'ici 2030.

750 millions d'euros pour des projets de grande ampleur

Le Conseil national de l'Industrie (CNI), réunissant dirigeants, syndicats des principales branches industrielles et pouvoirs publics, s'est tenu en marge du salon aéronautique du Bourget, qui mettait cette année l'accent sur la réduction de l'empreinte carbone du secteur. 

La cheffe du gouvernement a également annoncé le lancement de la deuxième phase du programme « Territoires d'industrie », un programme d'aides publiques visant à soutenir les PME et les entreprises innovantes souhaitant investir dans leur modernisation, avec « une enveloppe de 100 millions d'euros » attribuée à cette initiative.

En ce qui concerne la décarbonation, la Première ministre a détaillé l'utilisation du milliard d'euros d'aides publiques annoncé la veille dans le cadre du plan France 2030, indiquant notamment que 250 millions d'euros seraient réservés à des projets « de petite et moyenne ampleur », tandis que « 750 millions d'euros » seraient accordés à des « projets de plus grande ampleur, reposant sur des technologies émergentes », a-t-elle conclut.

Marie Gérald (avec AFP)

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