À Paris, la place de la Concorde à moitié piétonnisée après les JO
À l'approche des Jeux Olympiques 2024, la maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé dans une interview à La Tribune Dimanche que la moitié de la surface de la place de la Concorde ne serait pas restituée aux automobilistes, après l'événement sportif. Cette décision vise à transformer cet espace emblématique en une zone dédiée à la promenade, s'étendant des Tuileries jusqu'à l'obélisque.
La maire (PS) justifie cette initiative en affirmant que « la circulation est plus fluide en fermant la moitié de la place », ajoutant que la « place accordée à la voiture dans ce lieu emblématique n'aura été qu'une parenthèse dans l'Histoire ».
60 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires
La place de la Concorde, le Trocadéro, Iéna, et le Champ de Mars formeront un ensemble de 50 hectares d'espaces piétons et verdoyants destinés à la promenade. Anne Hidalgo souligne la création de « 60 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires » seront mis en place « par rapport à ce qu'on aurait fait sans les Jeux ».
Cet espace transformé accueillera les épreuves des sports urbains tels que le BMX freestyle, le breakdance, le skateboard et le basket à trois des Jeux Olympiques de Paris, ainsi que la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques. Cependant, cette décision de réaménagement intervient après que la place ait déjà servi de site pour une fanzone pendant la Coupe du Monde de Rugby, qui peut accueillir jusqu'à 10 000 personnes autour de son célèbre obélisque.
Les fontaines emblématiques de la place sont également au cœur de travaux de rénovation, programmés pour se terminer en août. Cette revitalisation de la place de la Concorde s'inscrit dans un effort plus large de modernisation des infrastructures de la ville en prévision des Jeux Olympiques.
Anne Hidalgo se veut rassurante sur la préparation de la ville pour cet événement d'envergure, soulignant la disponibilité du réseau de pistes cyclables, l'accueil des épreuves sportives, ainsi que celui des touristes. Néanmoins, elle reconnaît qu'il reste du travail à faire, en particulier sur des aspects tels que les transports en commun.
Marie Gérald (avec AFP)
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