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Philippe Martin : le parcours d'un écologiste engagé

Publié le 03 juillet 2013

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Farouche opposant aux OGM, Philippe Martin a longtemps défendu cette cause au niveau local, en tant que président du département du Gers, puis à l'Assemblée nationale, au sein de différentes instances. Il a également co-mené une mission d'évaluation sur l'exploitation du gaz de schiste. Suite au limogeage de Delphine Batho, il se retrouve donc catapulté au ministère de l'Ecologie et du développement durable.
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Succédant à Delphine Batho qui a été débarquée du gouvernement, Philippe Martin est né le 22 novembre 1953 à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine). Titulaire d’une maîtrise de sciences juridiques, il a débuté sa carrière comme secrétaire général de mairie. 

Il est ensuite chef de cabinet des ministres de l'Urbanisme et du Logement, successivement Roger Quilliot (1981-83) et Paul Quilès (1983-85). Il suit ce dernier au ministère de la Défense (1985-1986), avant d'occuper la même fonction au ministère du Budget auprès de Michel Charasse (1988-1992). 

Un farouche opposant aux OGM

Entre-temps, de 1986 à 1988, il est directeur des relations extérieures de la Société d'administration et de réalisation d'investissements (Sari). Après cette "période ministérielle", il reprend le fil de sa carrière comme préfet du Gers (1992-94) puis des Landes (1994-95). 

C'est un défenseur de l’agriculture raisonnée et un farouche opposant aux OGM. En tant que président du conseil général du Gers (depuis 1998), il s’est attaché à promouvoir l’agriculture biologique et les circuits courts dans les cantines scolaires. Il avait même lancé un référendum sur les cultures OGM en plein champ au début des années 2000.

Parcours à l'Assemblée nationale

Il devient conseiller au cabinet de Laurent Fabius, dont il est resté proche, à la présidence de l'Assemblée nationale en 1997-1998. Membre de la mission parlementaire sur les enjeux des essais et de l’utilisation des OGM (2004-2005), il passe ensuite au comité de suivi du plan de cohésion sociale (2005-2007).

Juillet 2010, la Commission européenne autorise l'importation pour la consommation de plusieurs variétes de maïs transgénique. Philippe Martin annonce alors sa décision de déposer un recours auprès de la Cour de justice de l'Union européenne. Il sera suivi par plusieurs autres régions et départements français.

Evaluation sur les gaz de schiste

Il est chargé par le groupe socialiste de l'Assemblée nationale, lors de la précédente législature, de coprésider une mission d'évaluation sur l'exploitation du gaz de schiste. A l'issue d'un laborieux compromis entre l'UMP et le PS, une proposition de loi a minima est adoptée, sans qu'ait pu être menée à son terme l'évaluation. 

En 2011, suite aux catastrophes nucléaires subies au Japon consécutives aux séismes successifs, Philippe Martin fait appel au président de la République Nicolas Sarkozy afin que celui-ci convoque un G20 sur le thème de l’environnement/énergie afin d’évaluer l’impact des incidents nippons sur les autres pays.

L.P

Photo : AFP/JEFF PACHOUD

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