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Marseille : un projet immobilier retoqué près des calanques

Publié le 04 juillet 2024

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Après avoir été saisi par des associations de défense de l’environnement et des habitants, le tribunal administratif de Marseille a retoqué ce jeudi un projet immobilier et annulé les permis de construire délivrés par la mairie. Situé à quelques mètres des calanques, ce projet comprenait la construction de logements, de bureaux et de commerces.
Marseille : un projet immobilier retoqué près des calanques - Batiweb

Le tribunal administratif de Marseille a retorqué ce jeudi un projet de « village industriel », qui devait intégrer des logements, une résidence sénior, une résidence de tourisme, des commerces et des bureaux dans un quartier situé près des calanques, annulant ainsi les permis de construire délivrés par la mairie.

Ce projet immobilier devait se faire à La Madrague-de-Montredon, quartier sud de Marseille proche du parc des calanques, et plus précisément sur le site d’une ancienne usine désaffectée – l’usine Legré Mante, implantée depuis le 18ème siècle, et fabriquant de l’acide tartrique pour les secteurs vinicole, alimentaire et pharmaceutique jusqu'à sa liquidation judiciaire en 2009.


Cette zone industrielle avait été rachetée par le fonds d’investissement suisse Ginkgo, spécialisé dans la réhabilitation de sites pollués, qui avait prévu d’y construire un « village industriel », comprenant des habitations, des bureaux et des commerces.


Un projet jugé peu écologique


Cependant, trois associations de quartier et de défense de l’environnement, ainsi que deux habitants, avaient saisi le tribunal administratif de Marseille, qui a rendu son jugement ce 4 juillet.


Selon la juridiction, le projet ne respecte pas la loi littoral, renforçant « de manière significative l'urbanisation de ce site périphérique », situé au pied d’un parc national protégé et déjà saturé par le trafic routier.Par ailleurs, elle a jugé qu’il y avait eu un « défaut d’information du public durant l’enquête ». 


Afin d’aboutir, le tribunal estime que le projet devrait changer de nature pour favoriser la dépollution du site, et parvenir à une « extension limitée de l’urbanisation en espace proche du rivage ».


Pour rappel, cette décision s’inscrit dans un contexte où le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) des sols doit être mis en place par les collectivités.


Claire Lemonnier (avec AFP)
Photo de une : Adobe Stock

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