Le soutien aux panneaux solaires sur les bâtiments va être revu
Actuellement, le tarif auquel EDF rachète l'électricité produite par le solaire sur les bâtiments est d'autant plus important que les panneaux sont intégrés à la toiture. Effet pervers de ce système : si l'intégration au bâti est facile lors de la construction de bâtiments neufs, elle coûte très cher pour les bâtiments existants.
Ces coûts sont répercutés sur la CSPE, la taxe payée par tous les consommateurs sur leur facture d'électricité et qui sert notamment à financer le développement des énergies renouvelables.
« Ce report vers des panneaux surimposés permettra de faire plus de projets photovoltaïques en maîtrisant les coûts notamment dans les zones commerciales », a précisé la ministre. Toujours sur le solaire, l'appel d'offres en projet pour le développement de centrales associées à du stockage d'électricité en outre-mer devrait être publié avant le 8 mai.
500 mètres minimum entre une éolienne et une habitation
Par ailleurs, elle a confirmé que les travaux de zonage avancent pour le troisième appel d'offres d'éolien en mer. Les futurs parcs seront probablement situés sur les côtes de la Manche, où le potentiel est important, et non en Atlantique ou au large de la Bretagne, a précisé le ministère.
Enfin, alors que la loi sur la transition énergétique est examinée à partir de ce mardi en commission spéciale à l'Assemblée nationale, Ségolène Royal a rappelé sa volonté de revenir à une distance de 500 mètres minimum entre les habitations et un parc éolien. Le Sénat a adopté début mars un amendement pour porter cette distance à 1000 mètres, suscitant les protestations des industriels du secteur.
(Avec AFP)