La ville est devenue "un sujet politique majeur",
"Je ne laisserai pas ce projet s'enliser, je ne laisserai personne le bloquer", a dit M. Sarkozy, alors que cette question fait débat à quelque deux mois des municipales qui voient le maire PS Bertrand Delanoë briguer sa propre succession face à Françoise de Panafieu (UMP).
"La situation de l'agglomération parisienne est devenue inacceptable", a tranché M. Sarkozy.
"Je vais m'impliquer personnellement dans ce chantier", a-t-il annoncé, tout en promettant une "concertation" avec les Franciliens, les élus et les collectivités locales.
"Paris doit retrouver sa vitalité, son rayonnement, son attractivité, sa créativité", a-t-il martelé. "Paris doit redevenir pour le monde entier le symbole d'un art de vivre, de la plus belle ville du monde".
Pour le président de la République, la réflexion sur la ville "ne doit pas être engagée d'abord sous l'angle des institutions, de la gouvernance, mais sous l'angle de l'urbanisme, sous l'angle de l'architecture, de la sociabilité, de la convivialité, de la place de l'homme dans la ville".
Voulant faire "de ce chantier le laboratoire de la modernité humaine", il a estimé que "l'urbanisme et l'architecture sont des leviers profonds d'une politique de civilisation".