La directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments élargie
La portée de la directive élargie prévoira, par exemple, que lors d'une rénovation importante, tous les bâtiments devront atteindre certains niveaux d'efficacité énergétique, et non seulement ceux de plus de 1.000 m², comme c'est le cas avec la directive en vigueur. Des feuilles de route devront être élaborées par les États membres afin d'augmenter le nombre de maisons à consommation énergétique et à émissions de carbone faibles ou nulles, telles que les maisons passives. Le secteur public « devra montrer la voie en ce qui concerne l'investissement dans de tels bâtiments».
Ainsi, le certificat de performance énergétique deviendrait un véritable label énergétique pour les constructions. Il devra notamment figurer dans toutes les publicités pour la vente ou la location du bâtiment, et, accompagné de conseils pour la réalisation d'économies d'énergie, faire partie des documents présentés lors de la vente ou de la location. Lors de l'inspection des systèmes de chauffage et de conditionnement d'air, des conseils seront fournis aux consommateurs pour une meilleure utilisation ou un meilleur fonctionnement de ces appareils, et, le cas échéant, leur remplacement sera proposé. Les États membres devront «veiller à la qualité des certificats et des inspections».
Les exigences précises en matière de performance énergétique sont actuellement déterminées par les codes de la construction nationaux ou régionaux. « Elles doivent pouvoir être fixées à des niveaux plus ambitieux. Pour cela, un système d'étalonnage sera mis en place». En 2009, la Commission lancera une grande initiative de sensibilisation sur les possibilités d'économies d'énergie qui visera tous les acteurs concernés, des autorités publiques aux citoyens en passant par les professionnels du secteur.
Bruno Poulard (source : maire-info)