Énergies solaires et éoliennes : accord entre le Maroc et la France
Aujourd’hui, le Royaume du Maroc importe 95 % de sonénergie. Pour réduire sa dépendance, il a adopté, en mars 2009, une politique énergétique largement centrée sur le développement des énergies renouvelables : d’ici 2020, elles devront représenter 42% de la puissance électrique installée dans le pays.
La France, de son côté, grâce au Grenelle de l’environnement, s’est engagée à consommer 23 % d’énergies renouvelables à la même échéance. Ces objectifs sont atteignables au vu des potentiels considérables de ces deux pays dans les domaines éolien, solaire et biomasse. La coopération entre les professionnels des deux côtés de la Méditerranée permettra d’accélérer l’exploitation de ce potentiel.
Au travers d’initiatives binationales, cet accord, signé par les Présidents des deux organisations professionnelles, Ahmed SQUALLI et Jean-Louis BAL, a pour but de multiplier les échanges dans les domaines de la Recherche et Développement, de la structuration des filières EnR, de la formation et des démarches qualité. L’objectif poursuivi est celui d’un développement industriel partagé d’une filière franco-marocaine des énergies renouvelables.
Le Ministre Français de l’Industrie et de l’Energie Eric Besson a souhaité « s'engager avec le Maroc pour développer une filière industrielle commune dans le domaine des énergies renouvelables qui réponde à la fois à une objectif de lutte contre le réchauffement climatique et à un objectif de croissance et d’emploi. C’est l’enjeu de ce protocole d’accord signé entre le SER et AMISOLE. Il faut que nous développions très fortement les partenariats entre les acteurs économiques de nos deux pays ».
B.P