Anticiper les besoins humains pour accompagner la croissance verte
Cette convention porte sur l’extension d’une expérimentation testée avec succès qui vise à combler les écarts possibles entre les compétences disponibles et les besoins liés à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, dans les secteurs du bâtiment et des énergies renouvelables, note le ministère de l'Environnement dans un communiqué publié hier.
De juin 2008 à juin 2009, les maisons de l’emploi de Bayonne, Lille et Nancy ont diagnostiqué leurs besoins en formation et en recrutement. Conclusion de ce diagnostic : à l’horizon 2012, et sur les trois régions cités, les besoins en professionnels qualifiés font plus que doubler.
Les études permettent d’identifier les cinq professions qui seront les plus sollicitées : menuisiers (pour l’isolation), plombiers chauffagistes (avec les énergies renouvelables), peintres plaquistes (isolation, toiture, parois opaques, extérieur), couvreurs (isolation, photovoltaïque, solaire thermique) et enfin, électriciens (pour les mêmes raisons).
Un demi million d'euros en renfort
Il s'agit là de métiers manuels, de plus en plus techniques, et qui se pratiquent en équipe. Des métiers d’avenir donc. Dans l’immédiat, les trois premières maisons de l’emploi impliquées vont mettre en œuvre les plans d’actions établis par cette étude (sensibilisation, formation et emploi), sur une durée de trois ans.
La convention signée hier permettra d’étendre le dispositif à 22 autres bassins d’emplois. Mais également d’élargir le diagnostic à de nouveaux secteurs d’activités. Pour accompagner cette démarche, 539.000 euros seront investits par l’Etat, l’ADEME et l’AVE.
Laurent Perrin