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Amiante à la Tour Montparnasse : pas de risque pour les locataires

Publié le 05 septembre 2013

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Les mesures effectuées à la Tour Montparnasse pour évaluer la quantité d’amiante dans l’air sont « conformes », ont indiqué mercredi les copropriétaires du célèbre bâtiment parisien, où des dépassements avaient été décelés fin juin entraînant le départ de certains salariés.
Amiante à la Tour Montparnasse : pas de risque pour les locataires - Batiweb

« Depuis les dépassements du seuil réglementaire de 5 fibres par litre enregistrés les 26 et 27 juin derniers, les copropriétaires de l’Ensemble Immobilier Tour Maine Montparnasse (EITMM) ont fait effectuer par des laboratoires indépendants et agréés plus de 300 analyses d’air qui se sont toutes révélées conformes », indiquent les copropriétaires dans un communiqué.

« Les contre-expertises de l’échantillon relevé le 16 août, qui semblait révéler un taux de 5,23 fibres (d’amiante) par litre, ont conclu à l’absence totale de fibres, infirmant la première analyse », ajoutent-ils, tenant « à rassurer pleinement les locataires et usagers de la Tour qui auraient pu nourrir des inquiétudes compréhensibles à la suite de certaines informations » et soulignant que « les contrôles restent nombreux et constants ».

Fin juin, la direction d’Amundi, filiale du Crédit Agricole et de la Société Générale, avait décidé d’évacuer ses quelque 300 salariés basés dans la Tour, suite aux dépassements relevés dans le bâtiment en cours de désamiantage. Les salariés de CNP assurance avaient également brièvement quitté le site.

Une évacuation des locaux envisagée

Après qu’un « nombre significatif d’expositions aux poussières d’ amiante » et « au moins 72 dépassements du seuil réglementaire de 5 fibres par litre » depuis novembre 2009 ont été enregistrés, la préfecture de Paris avait agité mi-août la menace d’une évacuation des locaux, où travaillent 5.000 personnes. Dans un arrêté du 13 août, l’administration notait que « le risque d’exposition passive des salariés et des personnes de passage sur le site demeure ».

Le texte évoque un « système d’aération commun à l’ensemble des bâtiments comme source probable de pollution » envisagée. Une expertise a été ordonnée pour déterminer la cause des dépassements du seuil de poussières d’amiante. Elle doit durer quatre mois.

Entamés en 2005, les travaux de désamiantage de la Tour qui fête cette année son quarantième anniversaire, coûtent 250 millions d’euros, selon les copropriétaires. L’achèvement du désamiantage n’est pas prévu avant 2017. Produit isolant utilisé dans le bâtiment, l’amiante a été interdit en 1997. Cette substance cancérogène pourrait provoquer jusqu’à 125.000 décès d’ici à 2025.

AFP 

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