A Paris, des bungalows pour les mal-logés
annoncé jeudi dernier que son ministère allait
mettre cent bungalows à la disposition
de mal-logés dans la région parisienne.
Les premiers sont attendus pour dans un mois et demi.
La ministre du Logment a reconnu qu'il fallait encore "trouver le foncier" pour installer ces bungalows et a lancé un appel aux élus de la région pour qu'ils l'"aident". A cette condition, des bungalows "de 50 mètres carrés et parfaitement équipés", selon Christine Boutin, pourront être opérationnels d'ici "un mois et demi".
Contre l'habitat indigne
Par ailleurs, la ministre de la Justice Rachida Dati et sa
collègue du Logement Christine Boutin ont affirmé, jeudi également, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) leur volonté d'accentuer les procédures judiciaires contre l'habitat indigne après avoir visité un ensemble de 14 logements insalubres.
A cette occasion, elles ont assuré les familles qu'une procédure judiciaire était engagée contre le propriétaire des logements.
Au cours d'une table ronde à l'Hôtel de Ville, les deux ministres ont souligné leur volonté d'accentuer les procédures judiciaires contre l'habitat indigne et notamment contre les marchands de sommeil.
Christine Boutin a lancé en novembre 2007 un plan national de lutte contre
l'habitat indigne en demandant notamment aux préfets de recenser le nombre de
logements concernés.
Selon son cabinet, il y aurait entre 400 et 600.000 logements
concernés sur la totalité du territoire national.
Mme Boutin a souligné que les sanctions qui frappent les propriétaires de
tels logements peuvent dorénavant être des peines de prison ferme, de dommages
et intérêts et peuvent aller jusqu'à la confiscation des biens.
Laurent Perrin (source AFP)