ConnexionS'abonner
Fermer

-32,6 % pour la demande en logements neufs, selon PAP

Publié le 19 mars 2024

Partager : 

PAP publie les résultats d’une étude faisant état d’une baisse de 32,6 % de la demande en logements neufs. Malgré la hausse des taux d’intérêts et la baisse du pouvoir d’achat immobilier, PAP rappelle l’existence de dispositifs d’aide à l’achat dans le neuf, tels que le Bail Réel Solidaire (BRS) et la nue-propriété.
-32,6 % pour la demande en logements neufs, selon PAP - Batiweb

À l’occasion du Salon de l’Immobilier Neuf et de la Rénovation Énergétique, organisé à Paris Porte de Versailles entre le 15 et le 17 mars, PAP dévoile les résultats d’une étude réalisée auprès de 50 620 contacts sur le site immoneuf.com entre le 1er octobre 2023 et le 15 février 2024.

Avec la hausse des taux d’intérêts, la demande globale en logements neufs a baissé de 32,6 % en 2023 par rapport à un an plus tôt, soit une chute beaucoup plus marquée que pour l’immobilier ancien, qui a enregistré 22 % de transactions en moins entre 2022 et 2023, selon la FNAIM.

Dans le détail, le déclin est particulièrement prononcé côté investissement immobilier dans le neuf, avec -44,1 %. Cette situation s’explique notamment par un dispositif Pinel qui serait devenu moins attractif.

La baisse de la demande est légèrement moins marquée pour l’achat d’une résidence principale neuve, avec -29,1 %.

 

Les grandes métropoles particulièrement attractives pour le neuf

 

D’un point de vue géographique, cette baisse de la demande est quasiment aussi marquée en région parisienne (-31,6 %) qu’en province (-33,5 %).

À l’échelle de l’Île-de-France, Paris reste la ville la plus demandée, mais aussi la plus chère, avec un prix au mètre carré de 13 630 €, et un budget moyen de 840 000 €.

Certaines villes des Hauts-de-Seine telles que Puteaux, Rueil-Malmaison, Asnières-sur-Seine, Courbevoie et Clamart sont également particulièrement attractives, que ce soit pour les investisseurs ou pour les familles qui souhaitent profiter d’un meilleur cadre de vie tout en bénéficiant du dynamisme de la proximité avec La Défense et la capitale. Les prix restent par ailleurs élevés avec 10 110 € du m2 pour Puteaux, et 8 860 € pour Courbevoie.

En termes d’attractivité, le département de la Seine-Saint-Denis n’est pas en reste. Plus abordable et en pleine transformation, notamment avec les chantiers des Jeux Olympiques de Paris 2024, il attire également les acheteurs, notamment à Saint-Ouen et à Pantin.

Neuf : les villes les plus dynamiques en Île-de-France. Source : étude PAP 2024

 

En province, les villes les plus dynamiques pour l’immobilier neuf sont pour la moitié des métropoles. On retrouve notamment Nice, Bordeaux, Toulouse, Rennes et Nantes.

Côté villes moyennes, la plupart se situent sur la Côte d’Azur. On retrouve notamment Aix-en-Provence, Saint-Laurent-du-Var, Antibes et Cagnes-sur-Mer.

Parmi les villes moyennes non touristiques, Angers, réputée pour sa qualité de vie, se distingue pour son attractivité. Elle présente par ailleurs le prix au m2 le plus bas du classement, avec 4 130 €.

Neuf : les villes les plus demandées en province. Source : étude PAP 2024

 

Le Bail Réel Solidaire et la nue-propriété, des dispositifs d’aide à l’achat dans le neuf

 

Plus largement, les résultats de l’enquête montrent un recours croissant au Bail Réel Solidaire (BRS), avec une hausse de 9,6 % des demandes en 2023. Côté offre, 37 % de programmes supplémentaires proposent ce dispositif moins onéreux pour les acquéreurs. Pour rappel, ce dispositif consiste à acheter le bâti sans être propriétaire du terrain foncier, détenu par un organisme foncier solidaire (OFS).

PAP rappelle également le succès stable de la nue-propriété, qui permet d’acquérir un bien à un prix 30 à 40 % inférieur à celui du marché. L’investisseur achète la nue-propriété mais cède l’usufruit à un tiers pour une période définie, allant souvent de 15 à 20 ans. Pendant cette durée, l’usufruitier assume les risques locatifs, l’entretien et les charges du bien. Cette solution permet la constitution d’un patrimoine immobilier sans les contraintes de la gestion courante.

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

Sur le même sujet

Vers une hausse des frais de notaire ?

Le piètre état de forme du marché immobilier a entraîné une baisse des recettes des départements, générées en partie par les droits de mutation. Une mauvaise nouvelle pour les collectivités, à l’heure...

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.