Socli célèbre trente ans de savoir-faire au service de la chaux
Filiale du groupe italien Italcementi, Socli fête cette année ses 30 ans. L'entreprise en a profité pour ouvrir, le 13 juin dernier, les portes de sa station de mélange de Vendargues (34) aux artisans adeptes de la chaux et ses nombreux dérivés. L'occasion de revenir sur l'histoire d'une société passionnée depuis toujours par un matériau noble et en vogue : la chaux.
La société Socli fut fondée en 1978 par la réunion de deux usines à chaux vieilles d'un siècle et d'un centre de distribution, situés dans le sud-ouest de la France. "Il s'agit de l'usine d'Izaourt (65) – qui avec ses 80.000 tonnes de chaux produites chaque année est le plus gros site d'Europe – et de l'usine de Sauveterre (65)", dont les mises en service remontent respectivement à 1903 et 1863, nous explique Serge Schmidt, directeur général de Socli.
Au fil des années, l'entreprise a continuellement fait évoluer sa gamme de produits et services et a rejoint, en 1988, Ciments Calcia, filiale d'Italcementi Group. "Leader en production de chaux hydraulique naturelle", Socli s'est également spécialisée dans le mélange de produits secs (micro-bétons et mortiers), et compte à présent un centre de distribution, deux usines, cinq stations de mélanges et un centre de formation. Le tout se situant principalement dans le sud de la France, "berceau de la production de chaux hydraulique, tout comme l'Italie qui, elle, a cessé d'en fabriquer", poursuit Serge Schmidt..
Rappelons en effet que la chaux est fabriquée à partir de calcaire, que l'on extrait dans les zones anciennement recouvertes d'eau (tel le sud de la France ou le bassin parisien). Dans le cas de la chaux hydraulique naturelle, le calcaire, riche en silices, est porté à 1.000 °C : il s'agit de la calcination. "Cette chaux durcit au contact de l'eau et offre une capacité de production très importante, de l'ordre de millions de tonnes de chaux produites par an", explique le pdg de Socli.
La chaux aérienne, quant à elle, est fabriquée à partir de calcaire quasi-pur. Par calcination (aux environs de 900 °C dans un "four à chaux"), on obtient de la chaux vive que l'on éteint ensuite par ajout d'eau. Le résultat est généralement une chaux en poudre utilisée depuis l'antiquité comme mortier, enduit ou encore badigeon.
Rachetée par Socli en juillet 2005, la station de mélange de Vendargues est destinée plus particulièrement à la production de mortiers et bétons secs, utilisés en montage, pour le confortement de tunnels, falaises... Elle permet également à l'entreprise de proposer une gamme de produits et services "à la carte", dans le domaine des liants, mortiers et bétons.
Laurent Perrin
Au fil des années, l'entreprise a continuellement fait évoluer sa gamme de produits et services et a rejoint, en 1988, Ciments Calcia, filiale d'Italcementi Group. "Leader en production de chaux hydraulique naturelle", Socli s'est également spécialisée dans le mélange de produits secs (micro-bétons et mortiers), et compte à présent un centre de distribution, deux usines, cinq stations de mélanges et un centre de formation. Le tout se situant principalement dans le sud de la France, "berceau de la production de chaux hydraulique, tout comme l'Italie qui, elle, a cessé d'en fabriquer", poursuit Serge Schmidt..
Rappelons en effet que la chaux est fabriquée à partir de calcaire, que l'on extrait dans les zones anciennement recouvertes d'eau (tel le sud de la France ou le bassin parisien). Dans le cas de la chaux hydraulique naturelle, le calcaire, riche en silices, est porté à 1.000 °C : il s'agit de la calcination. "Cette chaux durcit au contact de l'eau et offre une capacité de production très importante, de l'ordre de millions de tonnes de chaux produites par an", explique le pdg de Socli.
La chaux aérienne, quant à elle, est fabriquée à partir de calcaire quasi-pur. Par calcination (aux environs de 900 °C dans un "four à chaux"), on obtient de la chaux vive que l'on éteint ensuite par ajout d'eau. Le résultat est généralement une chaux en poudre utilisée depuis l'antiquité comme mortier, enduit ou encore badigeon.
Rachetée par Socli en juillet 2005, la station de mélange de Vendargues est destinée plus particulièrement à la production de mortiers et bétons secs, utilisés en montage, pour le confortement de tunnels, falaises... Elle permet également à l'entreprise de proposer une gamme de produits et services "à la carte", dans le domaine des liants, mortiers et bétons.
| Partant du constat que le savoir-faire de la chaux se perd et que ce matériau "est en vogue bien que les gens ne sachent pas l'aborder", Socli a décidé de créer le Club de la Chaux afin d'essayer de "créer des lieux de compréhension et de rencontre pour ce matériau de niche pas connu de tout le monde", explique Emmanuelle Roqué, manager du service export. Un objectif de promotion de ce matériau aux propriétés intéressantes, qui passe notamment par l'organisation de fêtes de la chaux où peuvent se rencontrer les artisans afin d'échanger sur leur passion commune. En savoir plus sur le Club. |
Laurent Perrin
