Juin a été le mois de la sécurité dans les 3.000 sites Lafarge du monde
Le "mois de la sécurité" Lafarge s'est tenu en juin dans l'ensemble des 3.000 sites du groupe à travers le monde. Dans les 76 pays dans lesquels il est présent, sur chacun des sites, une ou plusieurs journées ont été consacrées à des actions de sensibilisation et de formation sur la sécurité, à destination des collaborateurs du groupe, de leurs familles, des sous-traitants et des communautés locales.
En janvier 2006, le pdg de Lafarge Bruno Lafont faisait de la sécurité la priorité absolue de tous les collaborateurs, estimant qu'il s'agissait de la meilleure expression de leurs valeurs et une "condition indispensable à l'excellence opérationnelle". Même si Lafarge peut se targuer d'être déjà parmi les entreprises les plus sûres de son secteur, son pdg fixait en 2006 l'objectif de rejoindre les meilleurs groupes industriels du monde en matière de santé et de sécurité, avec l'ambition de tendre vers le "zéro accident".
Après avoir mené un audit avec l'unité "Safety Resources" de Dupont pour dresser un diagnostic de la situation, sur la base de questionnaires, d'entretiens et de l'évaluation de sites représentatifs, le groupe a défini une feuille de route ambitieuse pour diviser par deux entre 2005 et 2008 le taux des accidents avec arrêt. Les actions mises en œuvre dans ce cadre semblent commencer à porter leurs fruits : "le taux des accidents avec arrêt a été presque divisé par deux depuis 2005 pour atteindre 1,66* à fin 2007", explique le groupe.
Concrètement, cette feuille de route fixe le cadre de la création d'une organisation dédiée, rattachée au plus haut niveau. Ainsi, une direction de la santé et sécurité a été créée et confiée à l'un des 25 premiers dirigeants du Groupe. Directement rattachée au pdg, cette entité supervise et coordonne l'action des responsables santé et sécurité dans l'ensemble des unités opérationnelles.
Responsabilisation
Par ailleurs, des "standards groupe" sont déployés à travers les différents sites Lafarge. L'audit mené en 2006 a permis d'identifier quatre situations méritant une approche spécifique : le travail en hauteur, les opérations d'isolation énergétique, l'accès aux espaces confinés et l'utilisation d'équipements mobiles. Des standards pour chacune de ces opérations ont donc été définis puis déployés dans l'ensemble des unités à travers le monde, permettant à chaque site de mettre en œuvre les règles de prévention.
Mais la sécurité passe également par la responsabilisation des managers. Ainsi, 400 d'entre eux ont déjà suivi un programme de formation sur le rôle et l'importance du leadership en matière de sécurité. Des actions de sensibilisation renforcées auprès des collaborateurs sont également organisées afin de les engager dans une démarche d'amélioration continue. Enfin, des programmes de formation ont été mis en place au niveau de chaque site, pour les collaborateurs et les sous-traitants.
* Taux de fréquence = nombre d'accidents entraînant un arrêt de travail, par million d'heures travaillées.
Laurent Perrin
Après avoir mené un audit avec l'unité "Safety Resources" de Dupont pour dresser un diagnostic de la situation, sur la base de questionnaires, d'entretiens et de l'évaluation de sites représentatifs, le groupe a défini une feuille de route ambitieuse pour diviser par deux entre 2005 et 2008 le taux des accidents avec arrêt. Les actions mises en œuvre dans ce cadre semblent commencer à porter leurs fruits : "le taux des accidents avec arrêt a été presque divisé par deux depuis 2005 pour atteindre 1,66* à fin 2007", explique le groupe.
Concrètement, cette feuille de route fixe le cadre de la création d'une organisation dédiée, rattachée au plus haut niveau. Ainsi, une direction de la santé et sécurité a été créée et confiée à l'un des 25 premiers dirigeants du Groupe. Directement rattachée au pdg, cette entité supervise et coordonne l'action des responsables santé et sécurité dans l'ensemble des unités opérationnelles.
Responsabilisation
Par ailleurs, des "standards groupe" sont déployés à travers les différents sites Lafarge. L'audit mené en 2006 a permis d'identifier quatre situations méritant une approche spécifique : le travail en hauteur, les opérations d'isolation énergétique, l'accès aux espaces confinés et l'utilisation d'équipements mobiles. Des standards pour chacune de ces opérations ont donc été définis puis déployés dans l'ensemble des unités à travers le monde, permettant à chaque site de mettre en œuvre les règles de prévention.
Mais la sécurité passe également par la responsabilisation des managers. Ainsi, 400 d'entre eux ont déjà suivi un programme de formation sur le rôle et l'importance du leadership en matière de sécurité. Des actions de sensibilisation renforcées auprès des collaborateurs sont également organisées afin de les engager dans une démarche d'amélioration continue. Enfin, des programmes de formation ont été mis en place au niveau de chaque site, pour les collaborateurs et les sous-traitants.
* Taux de fréquence = nombre d'accidents entraînant un arrêt de travail, par million d'heures travaillées.
Laurent Perrin
