On entend par « énergivore », une consommation excessive des ressources, un gaspillage éhonté de l'énergie, une surabondance dangereuse...Cependant, malgré la prise de conscience collective d'une réalité qui ne peut que sauter aux yeux, il est difficile de renoncer au confort quotidien.

Les transports en commun plutôt que la voiture, la douche au lieu du bain, les courants d'air en guise de climatisation... Si les recommandations fusent, ce n'est pas pour autant que l'énergie photovoltaïque se banalise dans l'habitat ou que la voiture hybride est systématiquement sélectionnée par les acquéreurs.

Et pour cause... Les produits conçus dans une optique de respect des aspects environnementaux qui consomment peu et préservent les ressources naturelles coûtent chers.

Solution : crédit d'impôts

Pour encourager les initiatives intelligentes et puisque l'environnement est devenu un chantier politique, le gouvernement a mis en place des crédits d'impôts offrant des avantages fiscaux pour certaines acquisitions écologiques.

En janvier dernier, l'Anah (Agence Nationale de l'Habitat), a rendu à Jean-Louis Borloo ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, le rapport d'étape du comité opérationnel pour la "rénovation des bâtiments existants".

Parmi les 44 mesures proposées, il en est une qui prévoit de renforcer les certificats d'économie d'énergie afin d'améliorer et rendre plus visible le diagnostic des performances énergétiques.

Un produit énergivore : la machine à laver Energie, eau, détergent, bruit... La machine à laver est énergivore. De plus en plus, l'industrie travaille à la mise en place d'un produit aux performances environnementales élevées et surtout pérennes. L'éco-conception risque donc de devenir juridiquement plus contraignante afin de transformer les outils quotidiens sur-consommateurs en produits écolos.