La 11e Biennale d'Architecture de Venise veut se "libérer des constructions"
La Biennale présentera cet automne "des installations qui aideront à comprendre et à donner un sens à notre monde moderne, et à nous faire sentir chez nous dans ce monde moderne", poursuit le document.
"L'architecture n'est pas "construire". Les édifices sont la tombe de l'architecture, ce qu'il reste de ce désir de construire un autre monde, un monde meilleur et ouvert à d'autres possibilités dépassant le quotidien", a noté le président de la Biennale, l'Américain Aaron Betsky, au cours d'une conférence de presse lundi à Rome.
"Il faut faire en sorte que les individus réussissent à entrer en relation avec le monde dans lequel ils vivent. Avec cet objectif, nous avons choisi de proposer des oeuvres expérimentales qui illustrent des visions pour un monde meilleur", a expliqué M. Betsky.
"Après avoir visité notre parcours, nous espérons que le visiteur pourra voir le monde avec un regard différent", a-t-il résumé.
L'édition précédente, en 2006, s'était penchée sur l'expérience humaine urbaine et sociale de 16 mégalopoles du monde. Elle s'intitulait "Ville, Architecture et Société" et c'est l'architecte britannique Richard Burdett qui en avait été le directeur.
Avec AFP