RBR 2020 : le Cercle Promodul publie un rapport
C’est en 2014 que le Cercle Promodul prend forme et ce afin de porter le plan de reconquête industrielle « Rénovation énergétique des bâtiments » initié par Jacques Pestre (Point.P) et Marcel Torrents (Delta Dore).
Le rapport aujourd’hui publié par la structure n’est en aucun cas une critique des idées déjà développées dans le cadre de la rédaction de la prochaine réglementation thermique et environnementale.
Le Cercle Promodul veut au contraire établir le constat des progrès déjà réalisés en terme de performance énergétique des bâtiments, et mettre sur papier les réflexions échangées avec les professionnels du secteur.
« Il s’agit d’un travail d’échange ayant permis de faire émerger d’ores et déjà les points commun, de convergence sur les thèmes qui appelleront une attention particulière et de la vigilance. S’agissant d’un travail collaboratif il convenait aussi d’en faire un outil de consultation amont », précise la structure.
Un rapport établi en 5 chapitres
La nouvelle réglementation doit s’adapter « au temps industriel » et à l’évolution du bâtiment dans le temps, tout en tenant en compte « son intégration dans le territoire et de son impact environnemental ».Réussir la transition énergétique c’est aussi mettre en place une réglementation qui contribue « au dialogue avec les industriels et donc favorise l’intercommunication », et c’est aussi prendre en compte en globalité les coûts de construction et de fonctionnement du bâtiment pour choisir les solutions les plus efficaces.
Le bâtiment conforme à la réglementation 2020 devra « être énergétiquement performant, mais aussi respectueux de l’environnement, abordable économiquement, confortable, attractif et d’excellente qualité sanitaire », précise le rapport. Il doit être constitué d’une enveloppe performante pour assurer entre autres « le confort des occupants, l’étanchéité et la qualité de l’air ».
Des outils doivent être mis à la disposition des occupants pour qu’ils puissent gérer correctement leur consommation d’énergie et leur confort. Il devient impératif de « produire les indicateurs environnementaux d’une ACV (analyse de cycle de vie) du bâtiment ».
Garder le Bbio comme indicateur de la performance du bâti et d’en abaisser la valeur maximale est l’une des indications principales du Cercle Promodul, tout comme la prise en compte des contraintes environnementales « grâce à l’introduction d’un indicateur et une modulation des exigences de consommation d’énergie en fonction des émissions de gaz à effet de serre ou un seuil spécifique ».
Le rapport souligne que les innovations technologiques telles que la maquette numérique peuvent contribuer à l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments et à l'échange de savoirs. Il faut favoriser « des formats d’échanges ouverts. Clarifier et simplifier les aides publiques pour atteindre les cibles utiles et efficaces sera un bon support à l’application règlementaire ».
La formation des professionnels ainsi que la promotion de l’efficacité énergétique et du confort thermique auprès des maîtres d’ouvrages et des occupants « ne doivent pas être négligés » conclut le rapport.
Le rapport est disponible ici.
R.C