Pas de confort thermique sans ventilation (VMI)
Renodays, salon consacré à la rénovation énergétique des logements, approche à grands pas et a récemment révélé son programme.
« Le sujet mérite bien un salon dédié tant il est vaste et important. Les conséquences du changement climatique et la pandémie de Covid-19 nous rappellent que, plus que jamais, il est nécessaire de disposer d'habitations "futur-proof" », estime Michèle Potard, dirigeante de VMI.
Née en 1986 à Couëron (44), la société a commercialisé en 1993 la marque ventilation mécanique par insufflation (VMI) et continue depuis d’innover dans l’amélioration de l’air intérieur mais pas que. « Chez VMI, nous sommes convaincus que la ventilation ne doit pas servir qu'à garantir un air de qualité, mais également participer au confort thermique des occupants sans réchauffer la planète », défend sa dirigeante.
Combiner solution thermique et ventilation
C’est pour ces raisons que VMI mettra en avant lors des Renodays les possibles couplages de son système de ventilation Purevent avec des systèmes de chauffage comme le solaire, le puits climatique ou bien la pompe à chaleur. Il faut dire que la PAC continue d’avoir le vent en pompe, avec notamment 346 313 d’unités Air/Eau vendues en 2022 (soit +30 % par rapport à 2021), selon le dernier bilan Uniclima.
Mais si des « centaines de milliers de ménages pourront profiter durant la saison froide de la magie du cycle thermodynamique, quand l'été sera venu, beaucoup se retrouveront fort dépourvus en constatant qu'il est difficile de se rafraîchir avec des radiateurs aux murs. Alors nombreux seront ceux qui décideront d'installer une climatisation. Bilan : leur facture énergétique annuelle aura plus de chance d'augmenter que de baisser… », nous expose Michèle Potard.
Sera ainsi présenté au salon l'Hydro’R, un boîtier de 17 cm d'épaisseur dont le mode plug and play permet de coupler une ventilation VMI avec une PAC Air/Eau. Le but étant d’à la fois rafraîchir l’air et profiter des performances de la pompe à chaleur.
La démarche de VMI n’est pas loin de celle la méthode QSE, mesurant l’impact de la rénovation énergétique sur la performance globale d’un bâtiment (qualité de l’air, confort, énergie). « Cela permet de remettre un peu de bons sens ! C'est la voie à suivre, car tout est lié et il n'est pas possible d'obtenir une rénovation énergétique pleinement satisfaisante pour les occupants en ne regardant que l'aspect énergétique », soutient la dirigeante de VMI.
« Avant de vouloir massifier, il faut "upgrader" les centaines de milliers de rénovations énergétiques qui ont lieu chaque année. Et cela passe par l'embarquement du bien-être des occupants dans les projets, autrement dit d'une prise en compte systématique de la qualité de l'air et de son corollaire : la ventilation », conclut-elle.
Propos recueillis par Virginie Kroun
Photo de Une : Combinaison des solutions Purevent et HydroR par VMI