Les parois vitrées : un atout incontournable pour la RE2020, selon une étude
Le Syndicat National de la Fermeture, de la Protection Solaire et des Professions Associées (SNFA) a mandaté le bureau d’études Tribu Énergie pour mener une analyse sur l’impact des surfaces vitrées selon les différentes zones climatiques en France, en conformité avec les exigences de la RE2020.
Fondée sur une centaine de simulations réparties par zone climatique, cette étude a permis de cerner l’impact des parois vitrées en fonction de divers critères.
Maximiser la performance énergétique
Les conclusions de l’étude sont claires : les parois vitrées sont non seulement compatibles avec les objectifs de la RE2020, mais elles sont aussi essentielles pour atteindre les objectifs fixés par les indicateurs Bbio et DH.
En ajustant des paramètres tels que le type de vitrage, la quantité et le type d’ouvrants, ainsi que les protections solaires, il est possible de maximiser la performance énergétique des bâtiments.
Les résultats obtenus battent en brèche plusieurs idées reçues concernant les parois vitrées. Par exemple, augmenter les surfaces vitrées améliore le Bbio, mais également, un minimum de 40 % de surface vitrée est nécessaire pour respecter le Bbiomax, ou encore, une paroi vitrée à 40 % sans protection solaire est plus performante qu’une à 20 %.
Mais selon l'étude, le meilleur Bbio s’obtient avec une paroi vitrée à 100 %, avec une gestion adaptée des apports solaires et des ouvrants.
Une approche personnalisée pour chaque projet
L’étude souligne l’importance de prendre en compte les parois vitrées dès la phase de conception d’un projet immobilier. Les solutions doivent être adaptées non seulement à la zone climatique, mais aussi à l’orientation spécifique de chaque façade.
Il est possible d’envisager des conceptions de parois vitrées différentes pour chaque orientation d’un même bâtiment, maximisant ainsi la performance énergétique et le confort.
« Nous ne doutions pas des avantages des façades vitrées dans la recherche de performances énergétiques des bâtiments. Cette étude va plus loin en démontrant qu’il est possible d’atteindre un optimum des critères énergétiques, de confort, d’impact carbone et économiques en prenant en compte l’orientation de la façade et les protections solaires si besoin », souligne Dominique Thomasson, président du SNFA.
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Marie Gérald
Photo de une : Adobe Stock