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Les émissions de poussières des activités de carrières étudiées de près

Publié le 16 mars 2015

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Le secteur de l’industrie extractive, et tout particulièrement l’industrie du granulat, annonce le lancement du programme EMCAIR (pour EMissions des Carrières dans l’AIR), qui vient d’être retenu par l’ADEME dans le cadre de l’appel à projets CORTEA (Connaissances, Réduction à la source et Traitement des Emissions dans l’Air). Ce programme a pour but de renforcer la connaissance des émissions des particules dans l’air pour les activités extractives.
Les émissions de poussières des activités de carrières étudiées de près - Batiweb

L’extraction, la transformation, le traitement et la manipulation des granulats dans les carrières génèrent inévitablement des émissions de poussières. Aujourd’hui, l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) lance le programme EMCAIR, s’échelonnant entre 2015 et 2017, qui a pour but de renforcer la connaissance des émissions des particules dans l’air pour les activités extractives.

Il associe l’expertise des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'Air (AASQA), du Centre Interprofessionnel Technique d'Etudes de la Pollution Atmosphérique (CITEPA), du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) et de l’Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques (INERIS).

Outre l’amélioration des connaissances sur la qualité de l’air en carrière et la typologie des particules émises par les différentes opérations, les principaux résultats attendus concernent les facteurs d’émissions relatifs aux exploitations de granulats et l’adaptation des modèles de diffusion. Ce programme a pour but de conforter les dernières recherches, menées dans le cadre d’une étude expérimentale lancée depuis 2012, en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et le Centre de recherche et d’enseignement de géosciences de l’environnement (CEREGE), sur deux carrières en région PACA.

Cette étude expérimentale avait révélé tout d’abord que l’air d’une carrière et de ses environs est plus sain que l’air en milieu urbain. Il en ressort également que l’activité extractive génère des poussières dites « lourdes » dans des quantités cinq fois inférieures à un épisode venteux issu du Sahara. Enfin, compte tenu des efforts de confinement des installations de concassage, la principale source d’émission de poussières lourdes revient à la manutention à l’intérieur du site et au transport par les camions.

L’UNPG présentera l’état des connaissances de la profession en la matière ainsi que ses axes actuels de recherche, jeudi 26 mars, à la 12ème édition de la Journée de l’environnement, organisée par l’Institut polytechnique LaSalle Beauvais.

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