Le développement de quartiers à énergie positive intensifié en Europe
Sept partenaires, dont le groupe français Bouygues, ont annoncé mardi le lancement d'un projet pilote soutenu par la Commission européenne autour des "quartiers à énergie positive", ou ensembles de bâtiments qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Ce projet durera trois ans et a reçu une subvention européenne de 3,5 millions d'euros.
Cette plateforme logicielle "ouverte, évolutive et basée sur le cloud computing" (c'est à dire le stockage et/ou traitement à distance de données informatiques), qui pourra piloter des réseaux et systèmes énergétiques à l'échelle d'un quartier, doit aider à former des quartiers (et non plus de simples bâtiments) à énergie positive, et à remplir les objectifs environnementaux européens.
Une plateforme mise en pratique à grande échelle
Les bâtiments à énergie positive associent isolation très poussée, production d'énergie autonome (panneaux solaires, pompe à chaleur...) et une gestion très fine de la consommation énergétique. La plateforme sera mise en pratique "à grande échelle" sur deux sites situés en France et en Irlande : il s'agit du siège de Bouygues à Guyancourt (Yvelines), surnommé "Challenger" (un immense complexe de bureaux sur 30 hectares), et du campus de l'institut technologique de Cork.
Outre Bouygues Energies et Services, filiale de Bouygues spécialisée dans les réseaux et services énergétique, Cooperate compte parmi ses partenaires les universités d'Aix-la-Chapelle (Allemagne), Manchester (Royaume-Uni) et Cork (Irlande), ainsi qu'Embix (une coentreprise Bouygues/Alstom) ainsi que les laboratoires européens d'Intel et le conglomérat américain UTC.
B.P