La précarité énergétique au cœur des préoccupations
| La rénovation thermique des logements privés a désormais son fonds d'aide La publication d'un rapport sur la précarité énergétique réalisé en 2010 est à l'origine des programmes qui se mettent aujourd'hui en place. Ce document mettait alors en évidence que cette situation était le résultat de trois principaux facteurs : des revenus faibles, la mauvaise qualité thermique du logement (pour en savoir plus, consultez notre fiche sur la simulation thermique dynamique) et des factures énergétiques élevées avec des difficultés de plus en plus fréquentes pour arriver à les régler. Ainsi, cette situation toucherait aujourd'hui quelque 3,4 millions de ménages, soit 13 % des foyers français. Ces derniers se situent à 87 % dans le parc privé et concernent à 62 % des propriétaires. Pour faire évoluer cette situation, un plan national de lutte contre la précarité énergétique a été organisé par le gouvernement, aboutissant à la création du fonds national d'aide à la rénovation thermique des logements privés. La gestion vient d'en être confiée à l'ANAH.  Les déterminants de la précarité énergétique désormais observés L'Observatoire de la précarité énergétique rassemble les différents acteurs de la solidarité, de l'énergie et du logement. Cette structure a pour objectif de mieux cerner les situations de précarité énergétique pour en comprendre l'origine. L'Observatoire est ainsi chargé de surveiller les secteurs connaissant ce phénomène et d'en définir les raisons, de façon précise concernant les logements et à un niveau simplement exploratoire pour ce qui est des transports. Il est également en charge du suivi des aides financières publiques et privées qui sont accordées aux foyers précaires et des opérations et initiatives locales ou nationales afin d'en définir les impacts et mettre en commun les expériences de chacun. Le rôle des entreprises artisanales Ce programme est lancé dans le cadre de la coopération entre L'ANAH et la CAPEB afin de développer le programme « Habiter mieux ». L'objectif est d'ailleurs déjà clairement établi : réhabiliter 300.000 logements privés d'ici 2017 via un financement de 500 millions d'euros. Pour y parvenir, les deux organismes vont être présents aux côtés des propriétaires-occupants à revenus modestes et qui souhaitent engager des travaux d'amélioration thermique. La CAPEB va ainsi mettre au service de cette action son réseau de 380.000 entreprises artisanales et inciter ces dernières à suivre les formations concernant la rénovation énergétique (formations FEE Bat), tout en promouvant la charte de bonnes pratiques « Habiter mieux ». De son côté, l'Anah s'est engagée à travailler sur la réduction de ses délais de paiement. * ANAH : Agence nationale de l'habitat CAPEB : Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment D'après ETI Construction - Lutter contre la précarité énergétique |
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