« L'offre française entend contribuer pleinement au plan d'urbanisation que la Chine lance cette année (2014-2020) », a expliqué la ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq lors de la signature publique d'un accord franco-chinois, pour la construction d'un écoquartier dans la ville de Shenyang.

La ministre a appelée toutes les entreprises intéressées, « acteurs publics, privés, grands groupes, PME, ETI » à rejoindre le consortium de sociétés fédérées dans Vivapolis, bannière française du développement urbain à l'international. Pour ces entreprises françaises, spécialisées dans la ville durable, l'intérêt est de « venir à la rencontre de la demande chinoise qui est immense dans un pays qui comptera en 2025 plus de 200 villes de plus d'un million d'habitants ».

L'écoquartier, prévu dans le nord-est de la Chine, s'étalera sur 10 km2 à terme. Concrètement, les trois premiers km2 seront construits d'ici cinq ans et les sept autres dans huit ou dix ans à Shenyang, une ville de plus de 8 millions d'habitants.

La construction de cet écoquartier devrait être suivie par d'autres, notamment à Chengdu, Wuhan ou Chongqing en vertu d'un accord sur les écoquartiers signé en 2010 par le précédent gouvernement avec le ministre du Commerce chinois.

C.T (avec AFP)
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