L'UE prend en main le conflit gazier
C'est ainsi qu'une délégation composée de hauts responsables de la présidence tchèque de l'UE, et de la Commission européenne, est partie hier pour l'Ukraine. Elle doit aujourd'hui rencontrer les représentants du géant gazier russe Gazprom. "Il s'agit de faire pression pour encourager les deux parties à aller s'asseoir à la table des négociations", note Ferran Tarradellas. Bruxelles n'a pas l'intention de jouer un rôle "d'intermédiaire dans ce problème commercial entre l'Ukraine et la Russie", a-t-il confirmé.
Et la convocation lundi à Bruxelles d'une réunion des ambassadeurs auprès de l'UE des vingt-sept pays européens ne vise pas à "élaborer des stratégies" sur les prochaines étapes de la crise du gaz, a expliqué un porte-parole de la présidence tchèque de l'UE. "Elle servira seulement à informer les représentants permanents auprès de l'UE des contacts que nous avons eus avec les deux parties", a-t-il indiqué. A ce stade, "il est inutile de politiser un conflit commercial", a également jugé un diplomate européen avant la réunion.
Laurent Perrin (source AFP)
Pays les plus dépendants du gaz russe et volume des importations