L’éolien progresse, le solaire régresse
« Le rythme de développement de la filière s'est accéléré depuis 2014 », constate le CGDD, tout en notant un « retard de la filière éolienne » dû essentiellement à la lenteur de développement des projets d'éolien en mer.
Au 30 juin, le parc éolien français atteignait 10 886 MW et a produit 12,1 térawattheures (TWh) de courant, soit 21% de plus qu'au premier semestre 2015. Les éoliennes ont fourni 4,8% de la consommation d'électricité du pays sur le semestre, contre 4% un an auparavant.
Le solaire au ralenti
Dans le solaire photovoltaïque, la tendance est tout autre puisque le raccordement de nouvelles installations s’est ralenti. En effet, 336 nouveaux mégawatts ont été installés sur les six premiers mois de l'année, contre 389 MW sur la même période de l'an dernier et 414 MW au premier semestre 2014.Au 30 juin, le parc solaire représentait une puissance de 6 911 MW et a produit 3,8 TWh, en hausse de 12%. Les 375 000 installations photovoltaïques françaises ont fourni 1,5% de la consommation électrique nationale, contre 1,4% un an auparavant.
Rappelons que le gouvernement a lancé la semaine dernière un appel d'offres pour l'installation de 3 000 MW de centrales solaires au sol.
La France s'est fixée comme objectif de tripler la puissance du parc solaire photovoltaïque d'ici 2023 pour atteindre une fourchette située entre 18 200 et 20 200 MW, et d'atteindre 24 000 MW éolien à la même date.
Dans une note publiée début août, le CGDD constatait que le rythme actuel de développement des énergies renouvelables reste « insuffisant au regard des objectifs visés par la France pour 2020 », notamment en ce qui concerne l'éolien.
(Avec AFP)
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