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Ralentissement de l'urbanisation des espaces naturels en Ile-de-France

Publié le 04 juillet 2005

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PARIS, 1 juil 2005 (AFP) - L'Ile-de-France connaît un ralentissement de l'urbanisation des espaces naturels, agricoles et forestiers, avec une baisse de la construction de logements et une moindre création d'espaces récréatifs ouverts, selon le dernier "Mode d'occupation des sols" (MOS) pour la région.
Le nouveau MOS, qui porte sur l'année 2003, rendu public vendredi par Mireille Ferri, vice-présidente de la région chargée de l'aménagement du territoire, et par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France (IAURIF), propose une "photographie" des espaces d'Ile-de-France, et permet de "suivre la progression globale de l'urbanisation et les équilibres entre territoires". Le dernier MOS remontait à 1999.

En Ile-de-France, 21% des espaces sont urbanisés (16% sont construits, 5% sont des espaces récréatifs ouverts). Au fil des ans, on constate "un ralentissement de l'urbanisation des espaces naturels, agricoles et forestiers", dont la consommation annuelle passe de 2.500 ha en 1990 à 1.700 ha en 1994 et 1.166 ha en 2003. Ce qui s'explique, selon le MOS, par la moindre construction de logements et la moindre création d'espaces récréatifs ouverts.

Dans le détail, cette urbanisation nouvelle se situe essentiellement en grande couronne (90%), avec un développement de l'urbanisation des bourgs et villages.

De 1982 à 2003, note la région, les espaces naturels et agricoles se sont réduits en Ile-de-France de 390 km2, soit "quatre fois la superficie de Paris". "Chaque année depuis 1999, l'Ile-de-France consomme l'équivalent de deux fois la superficie de la ville de Boulogne en espaces naturels et ruraux, pour accueillir deux fois moins d'habitants que n'en compte cette commune", remarque Mireille Ferri.

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