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Greenpeace réclame un gel de la construction du littoral espagnol

Publié le 27 janvier 2006

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MADRID, 25 jan 2006 (AFP) - Greenpeace a réclamé mercredi à Madrid un moratoire à la construction touristique sur le littoral espagnol pour préserver les "rares espaces encore en bon état" de la "voracité des constructeurs".
L'organisation écologiste a lancé cet appel en marge de l'ouverture de la Foire internationale du tourisme (Fitur) dans la capitale espagnole. "Greenpeace réclame un moratoire à la construction sur le littoral (...) qui permettrait de conserver les rares espaces encore en bon état et qui sont menacés de disparition en raison de la voracité des constructeurs", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

"La saturation urbanistique a atteint des niveaux alarmants en Espagne" où "les plans urbanistiques pour les prochaines années entraîneront un triplement des constructions déjà existantes sur la côte", ajoute ce communiqué. Greenpeace reproche également à Fitur de s'être "transformée en gigantesque foire immobilière", au lieu de "promouvoir un touristique de qualité".

L'Espagne, deuxième destination touristique au monde après la France, a battu en 2005 un nouveau record en recevant 55,6 millions de visiteurs étrangers. Des professionnels du secteur ont toutefois souligné mardi le tassement du modèle soleil-plage espagnol qui a perdu des parts de marché en 2005 à la faveur de pays comme la Croatie ou la Turquie, lors d'une conférence à Madrid.

L'association espagnole Exceltur, qui regroupe les grands groupes espagnols du secteur, s'est également inquiétée d'une "perte de compétitivité" du tourisme espagnol dûe, selon elle, aux excès d'urbanisation sur le littoral.

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