Ce projet, "encore en phase d'examen", vise à séparer BAA, acquise en juin par Ferrovial pour environ 15 milliards d'euros, en deux sociétés, "l'une s'occupant des activités régulées" de la filiale britannique et l'autre "de ses activités commerciales", écrit Expansion. L'objectif est d'augmenter la capacité d'endettement du groupe afin de financer le plan d'investissement de BAA, de 16 milliards d'euros jusqu'en 2016, destinés principalement au nouveau terminal cinq de l'aéroport de Londres-Heathrow.

Les activités régulées de la filiale britannique (tarifs payés par les compagnies aériennes pour utiliser les aéroports) représentent environ 50% de ses recettes et sont des revenus "réguliers et plus sûrs" que ses activités commerciales (magasins, bars, bureaux de change...), explique Expansion. Grâce à cette plus grande garantie, BAA cherche à obtenir une nouvelle qualification de sa dette par les agences de notations comme Fitch, Standard and Poor's et Moody's, et ainsi bénéficier de moindres coûts pour l'émission de nouvelles obligations.

Selon le quotidien espagnol, Ferrovial prévoit d'émettre des obligations d'un montant de 1 milliard d'euros pour financer le plan d'investissements de BAA.