Delanoë ne prendra pas le contingent préfectoral de logements sociaux
qu'il ne demanderait pas le contingent préfectoral de logements sociaux, qui
peut être délégué par l'Etat aux maires à partir du 1er janvier 2005, en vertu
de la loi de décentralisation, a annoncé jeudi Droit au logement (DAL).
Le maire de Paris a affirmé mardi, rapporte le DAL dans un communiqué, que "le logement est de l'ordre de la cohésion sociale, donc je ne demanderai pas le contingent préfectoral".
Le DAL "salue cette décision" et invite les autres municipalités à faire de même, car "il n'est pas acceptable que l'Etat se décharge sur les maires de la mission de loger les plus mal lotis, laissant ainsi la place à toutes les dérives clientélistes et discriminatoires".
Interrogé par l'AFP, Jean-Yves Mano, adjoint au Logement du maire de Paris, a confirmé que Bertrand Delanoë avait bien pris cette décision "en cohérence avec le vote PS contre" l'article 49-A.