CRETEIL, 1 déc 2006 (AFP) - La société d'économie mixte Eau de Paris, chargée de l'approvisionnement en eau de la capitale, a lancé vendredi à L'Ha-les-Roses (Val-de-Marne) la construction d'une unité d'affinage des eaux souterraines pour répondre aux nouvelles normes européennes en matière de qualité de l'eau.
Cette unité d'affinage, d'une capacité de 150.000 m3/jour, la quatrième construite par Eau de Paris et "l'une des plus grandes d'Europe", selon la société, sera opérationnelle fin 2008.
Elle traitera les eaux de la Vanne, captées dans la région de Sens (Yonne), qui, une fois débarrassées des produits issus de la dégradation des pesticides, seront ensuite acheminées vers Paris ou stockées dans le réservoir de L'Ha-les-Roses.
Jusqu'au début des années 2000, les eaux souterraines, à la différence des eaux de rivière, étaient considérées comme potables et ne subissaient qu'un traitement de chloration, a expliqué la société. Mais les nouvelles normes européennes, plus strictes, imposent qu'elles soient désormais traitées.
Après les unités de Provins et Sorques (Seine-et-Marne), opérationnelles respectivement depuis 2004 et 2005 (50.000 m3/jour chacune), la société mettra en service en janvier une unité d'affinage à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) d'une capacité de 100.000 m3/jour.
L'alimentation en eau de Paris (600.000 m3 consommés par jour en moyenne) est assurée à 50% par des eaux souterraines et à 50% par les eaux de la Seine et de la Marne.