Une table ronde sur les dangers potentiels sur la santé des antennes relais
Chantal Jouanno a ajouté que « cette réunion aura pour vocation de traiter et du problème des antennes et du problème du téléphone portable, qui posent des questions en terme de santé publique ». Selon la Tribune, cette réunion réunira autour de Mme Bachelot, de la secrétaire d'Etat à l'Ecologie et de sa collègue au Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, des scientifiques, des associations et des représentants de la société civile et des collectivités territoriales.
L'annonce de cette réunion intervient alors que SFR a été condamné le 16 février à Carpentras (Vaucluse) à démonter une antenne-relais en raison de sa nuisance esthétique et de l'incertitude sur son impact sanitaire, peu de temps après une décision similaire visant Bouygues Telecom. Nathalie Kosciusko-Morizet qui avait lancé cette idée d'un "Grenelle des antennes" initialement envisagé le 19 mars, a pour sa part souligné hier sur Europe 1 la nécessité de faire écho à l'inquiétude des Français, même si la littérature scientifique l'incite à plus de réticence sur l'usage du téléphone que sur celui des antennes.
Mme Kosciusko-Morizet a estimé que ce dossier ne devait pas se régler devant les tribunaux. Pour l'Académie de médecine, les antennes ne présentent aucun risque démontré. « Les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100.000 fois plus faible que les téléphones portables : être exposé pendant 24 heures à une antenne à 1 volt par mètre donne la même exposition de la tête que de téléphoner avec un portable pendant 30 secondes », relève la société savante dans un communiqué.
Bruno Poulard (avec AFP)