Une première en trente ans pour la géothermie en Ile-de-France
La foreuse de 40 mètres de haut installée en pleine zone urbaine dense (bordure de l’autoroute A6) va réaliser d’ici février 2014 deux forages successifs à 1.600 mètres de profondeur qui permettront d’aller chercher l’eau du Dogger naturellement chauffée.
D’une puissance de 10 MW, la centrale géothermique fournira à terme 60 % des besoins en énergie du réseau, évitant ainsi le rejet dans l’atmosphère de l’équivalent des émissions annuelles de 8.000 véhicules (14.600 tonnes de CO2 par an).
Des études topographiques ont été réalisées en amont pour forer en toute connaissance ; des pré-forages et des opérations de tubages et de cimentations sont accomplies au fur et à mesure que les puits s’approfondissent, pour éviter tout risque d’effondrement et d’interactions avec les nappes traversées et garantir leur parfaite sûreté.
Une première en 30 ans
Première création ex-nihilo d’une centrale géothermique et d’un réseau associé depuis plus de 30 ans en Île-de-France, ce projet s’inscrit dans le programme d’aménagement et de renouvellement urbain du quartier du Chaperon Vert commun aux deux villes.
Long de 13 km et d’une puissance totale de 48 MW, le réseau de chaleur d’Arcueil-Gentilly, baptisé ARGEO, représente un investissement global de 32,2 millions d’euros. Le taux de subvention de l’ADEME et de la Région est de 23 %.
Le recours majoritaire à cette énergie renouvelable (60 % géothermie et 40 % gaz) permettra aux usagers de bénéficier d’un taux de TVA réduit de 5,5 %.
L.P