Un grand campus dédié à la Chimie en projet à Montpellier
Alors que le Pôle Chimie Balard a vu le jour en 2007 à Montpellier, la Région Languedoc Roussillon entreprend aujourd’hui la construction d’un campus entièrement dédié à la chimie. Ce campus, totalement intégré, est un projet unique en France dans le domaine de la chimie et implique donc la participation d’une grande partie de la communauté des chimistes.
Ce tout nouveau parc universitaire sera doté de bâtiments consacrés à la formation mais également d’un bâtiment destiné à la recherche. Ce dernier, dont la maîtrise d’ouvrage est confiée au CNRS, abritera l'Institut Charles Gerhardt de Montpellier et l'Institut des biomolécules Max Mousseron, soit environ 650 chercheurs.
Les exigences techniques de la recherche
D'une surface de 24 000 m², le bâtiment est conçu pour répondre aux fortes exigences techniques induites par les activités de recherches qui vont s'y dérouler. Une plateforme d'analyse et de caractérisation dédiée aux équipes de recherche et aux partenariats industriels et un centre d'innovation et de transfert destiné à l'accueil de start-ups dans le domaine de la chimie verte seront également réalisés.
Grontmij Sechaud Bossuyt interviendra en tant que bureau d’études sur la construction du bâtiment recherche. L’entreprise hérite des lots techniques (chauffage, ventilation, climatisation, désenfumage, plomberie, électricité courants forts et faibles, lots architecturaux, voiries et réseaux divers, structure), de l’économie de la construction ainsi que de la direction et du suivi de l’exécution de l’ensemble des travaux sur chantier.
Le bâtiment recherche constituera l'un des éléments phares de ce campus où seront réunis chercheurs, étudiants et - fait nouveau - partenaires industriels. Il s'inscrit dans un environnement boisé, et suit le dénivelé du terrain et en se connectant étroitement au pôle de formation.
Une région qui mise sur la recherche
En finançant les bâtiments recherche et formation du pôle Balard, la Région Languedoc-Roussillon mise fortement sur le potentiel d'innovation des chimistes pour créer un pôle d'excellence, visible et attractif au niveau européen, dans le domaine de la chimie verte et contribuer au développement économique du territoire.
En 2007, les Universités Montpellier 1 et 2, l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier, le CNRS et le CEA ont décidé d'unir leurs compétences et savoir-faire en matière de formation, recherche et transfert de technologies au sein du Pôle Chimie Balard, autour de trois axes : Energie, matériaux et vecteurs, Valorisation des ressources naturelles et procédés de la chimie durable, Santé et protection de l'homme.
Les études se dérouleront en 2014 et 2015 pour une réception des travaux estimée fin 2017, début 2018. Le projet devrait donc s’étendre sur une durée de quatre ans pour un budget de plus de 103 millions d'euro.
L.P