Promotion immobilière : la FPC confiante malgré la baisse des ventes
"Cela reste encore un chiffre très élevé", a ajouté M.Gabilla, en parlant "d'inflexion de tendance" mais refusant tout "retournement". "Les fondamentaux sont bons", a-t-il affirmé, la France ayant encore besoin de beaucoup construire pour résoudre une crise du logement devenue aiguë. "La demande excède l'offre", a-t-il précisé. "C'est une évolution du marché que nous attendions", a-t-il insisté, "pas comme la crise qu'a connue le marché dans les années 90 que nous avons prise de plein fouet".
Pas assez de terrains constructibles
Pour la FPC, le problème de fond reste la rareté du foncier. "Il faut que l'Etat reprenne les choses en main pour imposer des constructions là où c'est nécessaire", a déclaré M.Gabilla, en reconnaissant que certaines villes avaient fait des efforts pour dégager des terrains constructibles. Mais "pas assez pour arriver au chiffre de 500.000 logements par an revendiqué par le gouvernement", a-t-il dit.
Sur les prix de vente, M.Gabilla a annoncé "une stabilisation", et non "une baisse". Outre l'augmentation du coût des matières premières et les difficultés de recrutement dans le secteur du bâtiment, il a notamment relevé les hausses inéluctables en raison des exigences pour la protection de l'environnement et des nouvelles normes pour l'accession des logements aux handicapés.
Des prix de vente stable
M.Gabilla a évalué par ailleurs le stock de logements terminés et encore invendus à "2.600 unités au 31 décembre 2007", soit environ "une semaine de vente", "c'est marginal, ce n'est rien", a-t-il dit. Il a de nouveau défendu le dispositif Robien/Borloo qui offre des conditions fiscales avantageuses pour ceux qui investissent dans l'immobilier locatif. "Depuis avril 2003, ce dispositif a permis la livraison de 210.000 logements de ce type (relevant du dispositif Robien/Borloo, ndlr) et 100.000 autres doivent être livrés en 2008 et 2009", a-t-il indiqué.
Il a cependant reconnu des erreurs, notamment pour la localisation géographique de ces bâtiments. Mais "c'est à l'investisseur d'être responsable" et de ne pas acheter sans se renseigner sur l'environnement du bien acheté, a-t-il déclaré. Selon la FPC, même s'il est "moins rentable", cet investissement locatif rapporte entre "4 et 4,5% brut".