«L'inscription de la diversité en préambule de notre constitution, comme le souhaite Nicolas Sarkozy, est, au-delà du symbole, une avancée significative vers la société multiculturelle que nous devons bâtir ensemble», commente Michel Destot, président de l'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF), maire de Grenoble et député, après la présentation du plan banlieue par le président de la République (voir nos informations en lien ci-dessous). Dans un communiqué, Michel Destot et Jean-Paul Alduy, (premier vice-président de l'AMGVF, maire de Perpignan, et sénateur), «se réjouissent que le président de la République ait placé la dimension sociale au cœur de la politique de la ville».
Ils approuvent aussi «la nécessité d'engager une action forte articulée autour du logement, de l'emploi, de l'éducation et des transports».
Toutefois, observent-ils, «les propositions du chef de l'Etat ne constituent pas réellement une nouveauté selon les maires de grandes villes qui attendaient une dynamique forte visant à mieux coordonner l'action entre l'Etat et les collectivités locales».
Ils «regrettent le silence du chef de l'Etat sur la question des financements» alors qu'ils évaluent les besoins immédiats «à 20 milliards d'euros pour 189 quartiers prioritaires».
Ils demandent à être entendus dans le cadre de la réflexion qui portera sur la réforme de la dotation de péréquation. «On nous avait promis une réforme de la dotation de solidarité urbaine en 2008, que le Comité des finances locales n'a pas suivie, en appliquant la clause de sauvegarde. Croyez bien que nous serons présents pour 2009», précise Michel Destot.