Les maires favorables aux recommandations du rapport Borloo
« C'est un plan de relance pour notre pays, relance humaine, des talents, des travaux par le renouvellement urbain à amplifier, mais il passe par les communes et les agglomérations », a-t-il déclaré.
Un discours qui a visiblement résonné auprès des élus, qui ont salué les propositions « simples, faisables et opérationnelles » de l'ancien ministre. « Nous apportons pleinement notre soutien à Jean-Louis Borloo, à son rapport, et souhaitons évidemment que le président de la République le prenne en compte », a fait savoir François Bardoin, président de l'AMF.
D'après lui, « il faut reprendre la cohérence de ce qu'il propose, c'est-à-dire un énorme effort, de l'ordre de 50 milliards, globalement, sur les territoires français ». « Le constat de Borloo est partagé par tous les maires en responsabilité depuis longtemps, il y a un effacement progressif de la puissance publique », ajoute-t-il.
Quelle mise en œuvre ?
A l'instar de François Bardoin, de nombreux élus se sont rangés du côté de Jean-Louis Borloo, soulignant le pragmatisme et la robustesse de ses propositions. Plusieurs questions se posent cependant : comment les mettre en œuvre ? Quels en seront les effets concrets ?« Les attentes des élus de terrain sont très fortes », écrivent l'AMF et les associations France Urbaine et Ville de banlieue dans un communiqué commun. « Le rapport Borloo constitue une opportunité dont les associations d'élus appellent le président de la République à se saisir ».
L'auteur du rapport rappelle quant à lui que c'est Emmanuel Macron lui-même « qui a voulu cette démarche ». « Il m'a demandé de faire un état des lieux, de comprendre les dysfonctionnements. La question était : que faut-il qu'on fasse pour changer radicalement la donne ? », se remémore Jean-Louis Borloo.
De toute évidence, les interrogations du Président de la République ont trouvé leurs réponses, qui semblent d'ailleurs faire l'unanimité auprès de « toutes les métropoles, les agglomérations, les régions, les départements » et « maintenant les maires », comme le souligne l'ancien ministre.
F.C (avec AFP)
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