Le Nouveau Grand Paris traitera d'abord les urgences
10 chiffres clés 1. 26,5 Mds€ pour le Grand Paris Express et jusqu’à 15,5 Mds€ pour les transports du quotidien d’ici 2030, dont 7 Mds€ pour les 5 prochaines années. 2. Un effort financier multiplié par trois pour les transports du quotidien : 7 Mds€ programmés pour 2013-2017, en plus des 2 Mds€ engagés sur 2007-2012. 3. En moins de 5 ans, 42 chantiers : création de nouvelles lignes de transports, modernisation des RER, création ou rénovation de gares. 4. En moins de 5 ans, 28 opérations de transport mises en service. 5. En moins de 5 ans, 2 Mds€ pour les RER. 6. D’ici 2030, 250 000 emplois, dont 50 000 emplois pour les transports du quotidien d’ici 2017. 7. D’ici 2020, la croissance régionale pourrait gagner 1 point par an, puis 2 points par an d’ici 2030. 8. En 2030, le Grand Paris Express achevé représentera 205 km de lignes et 72 gares nouvelles. 9. En 2030, 9 Franciliens sur 10 seront à moins de deux kilomètres d'une gare. 10.En 2030, les voyageurs gagneront entre 30 minutes et une heure sur leurs trajets quotidiens. |
Traiter les urgences et notamment les RER
En 2008, pour obtenir des résultats rapides, la Région Ile-de-France et les collectivités territoriales franciliennes se sont unies pour porter avec l’Etat un Plan de mobilisation ambitieux de plusieurs milliards : 10 ans pour améliorer les transports du quotidien en Ile-de-France.
Ce plan commence aujourd’hui à porter ses fruits : en 2012, ce sont 280 000 Franciliens ont profité des mises en service des prolongements de tramways T1, T2, T3 et de la ligne 12 du métro. En 2013, ils seront 400 000 à bénéficier de lignes prolongées ou améliorées: la ligne 4 du métro, l’amélioration du RER B au nord, les nouvelles lignes de tramway T5 et T7.
Réaliser tout le Grand Paris Express
En 2010, le précédent Gouvernement avait voulu imposer un projet de métro automatique en rocade ultra rapide, élaboré sans concertation préalable avec les collectivités locales et les Franciliens.
Le 26 janvier 2011, après plusieurs mois de débats publics, l’Etat et la Région concluaient un accord de principe sur le financement du métro automatique et du plan de mobilisation : le Grand Paris Express devenait enfin un projet de transport du quotidien, avec près d’une soixantaine de gares. La modernisation du réseau de transports, notamment des RER, pouvait être poursuivie grâce à de nouveaux financements.
Des incertitudes portant sur la réalisation du projet sont certes apparues ces derniers mois. Mais la Région a toujours défendu la nécessité de réaliser l’ensemble du projet, au nom de l’égalité des territoires et du développement de la Région Capitale. Et le Gouvernement, par la voix du Premier Ministre, de la Ministre de l’Egalité des Territoires C. DUFLOT et du Ministre des Transports F. CUVILLIER, a toujours affirmé sa volonté de réaliser ce projet capital.
Investir pour le présent et pour l’avenir
L’Ile-de-France est une région dynamique, forte de son tissu d’entreprises, de ses infrastructures, de sa capacité d’innovation et de sa qualité de vie. Elle représente à elle seule 30% du PIB français. Mais comme dans tous les territoires, ses habitants sont durement touchés par la crise, laquelle éprouve aussi les capacités budgétaires de l’Etat et des collectivités.
Investir aujourd’hui malgré les difficultés est donc un choix politique ambitieux, qui doit entraîner l’économie du présent tout en préparant l’avenir. Le chantier des transports vient s’ajouter à la liste des investissements importants conduits par la Région Ile-de-France : constructions et rénovation de lycées, de CFA, de logements, d’infrastructures universitaires, etc. Ces investissements sont à même de relancer la croissance, en tirant par le haut l’économie francilienne, et créent de nombreux emplois.
Donner la priorité aux investissements dans les transports en Ile-de- France, « c’est faire œuvre de keynésianisme utile. »
Grand Paris Express et plan de mobilisation : désormais un seul projet au service des Franciliens
Le Nouveau Grand Paris, c’est aussi le juste retour à une autorité organisatrice de plein exercice, le STIF, compétente sur l’ensemble des réseaux – et notamment le réseau du Grand Paris Express. C’est la garantie d’une réalisation optimale du projet, parfaitement relié au réseau existant. C’est la pleine reconnaissance de la décentralisation dans les transports en Ile-de-France, après le régime d’exception imposé par la loi du 3 juin 2010.
Un triplement de l’effort en direction des transports
Entre 2007 et 2012, ce sont près de 2 milliards d’euros qui ont été mobilisés par la Région, l’Etat et les départements en faveur de l’amélioration et du développement des transports du quotidien. Avec 7milliards d’euros d’engagements d’ici 2017, l’Etat et la Région s’engagent à tripler cet effort : en moins de cinq ans, les investissements des pouvoirs publics permettront le lancement et l’achèvement de 42 chantiers de nouvelles lignes de tramways et de bus à haut niveau de service, de prolongement de lignes de métro, de modernisation des RER, de création et de rénovation de gares.
250 000 emplois créés d’ici 2030
Le Nouveau Grand Paris participera pleinement au soutien des investissements publics dont la Région a fait l’un de ses objectifs prioritaires. Ce sont ainsi plus de 250 000 emplois qui seront induits par les mises en chantier, dont 50 000 d’ici 2017 pour le seul Plan de mobilisation. Plusieurs milliers d’emplois pérennes verront par ailleurs le jour pour assurer l’exploitation du réseau et la maintenance des matériels.
Dans un contexte économique et social extrêmement difficile, cet engagement constitue un signal majeur de la volonté de l’État et de la Région d’assumer pleinement leur responsabilité. À ce titre, la Région Île-de-France s’affirme une nouvelle fois comme un levier essentiel de la croissance dans notre pays.