La 1ère opération Anru menée à son terme en Ile-de-France
En 2003, la SEM 92 est désignée pour mettre en œuvre ce programme ambitieux. Experte en matière de rénovation urbaine avec ses les projets menés dans les années 90 dans le cadre de Pacte Hauts-de-Seine (politique de la ville à l'échelle du Département), sa mission s'est articulée autour des objectifs suivants : replacer le quartier dans la ville ; introduire une réelle mixité sociale ; diversifier la typologie des bâtiments (immeubles, petits collectifs, maisons de ville) ; améliorer le cadre et les conditions de vie des habitants ; affirmer une identité positive du quartier, et fédérer les acteurs autour de ce projet ; renforcer la sécurité et dialoguer avec les habitants.
La SEM 92 s'est attachée à renouveler l'attractivité du quartier et à modeler une mixité sociale durable dans le respect des 10 points clés suivants : habitat diversifié ; implication des promoteurs privés ; séquences urbaines conçues avec des espaces extérieurs soignés ; équipements publics pertinents dans leur localisation et leur programmation ; commerces modernisés ; sécurité renforcée ; implication des habitants ; accompagnement social ; procédures innovantes ; coûts et des délais contrôlés.
Projet pilote à l'échelon national pour résoudre la crise du logement des Trente Glorieuses, le Grand Ensemble a été édifié entre 1962 et 1972. Ainsi, 9 000 logements entre les communes de Massy et d'Antony répartis sur une centaine de bâtiments, dont une quinzaine de tours et de barres ont été créés. La SEM92 est un partenaire privilégié des collectivités publiques et des acteurs du développement territorial, à leur service, à l'écoute de leurs attentes et dans le respect de leurs obligations.
Porteur De Projet : La Ville D'antony Concessionnaire D'amenagement : Sem 92 Urbaniste / Paysagiste : Rde Et Villes Et Paysages Budget d'opération : 138 M € TTC CALENDRIER Demolition du « grand L » : 2001 Concession d'amenagement : 2003 Convention anru : 2004 Debut de la phase operationnelle : 2006 Livraison : décembre 2011 |
Laurent Perrin