Des objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables pour la région Île-de-France
Dans ce sens, Valérie Pécresse, présidente de la Région, a d'ores et déjà pris ses engagements pour que « les énergies renouvelables en 2030 représentent 40% de la consommation francilienne », et même 100% en 2050. Aujourd'hui, ce taux avoisine plutôt les 11%, alors que l'Île-de-France est une « région qui consomme énormément ».
Les renouvelables en force, le nucléaire banni
Pour y remédier, l'élue a avancé un « scénario de rupture » qui permettrait « de tendre vers une région zéro carbone ». « [En 2050, ndlr] on sera à 100% d'énergie renouvelable, on sera sortis du nucléaire et on sera à 50% d'énergie importée », a-t-elle promis.Une attention particulière sera ainsi portée sur le développement de l'énergie éolienne, la géothermie, les énergies de récupération des déchets et la méthanisation, notamment en Seine-et-Marne. Valérie Pécresse compte également « pousser de manière extrêmement forte sur le solaire et le photovoltaïque ».
A l'inverse, la présidente a fait savoir qu'elle s'opposerait désormais à « la construction de toute centrale nucléaire sur le territoire francilien ». Par ailleurs, si de nouvelles « mesures d'accompagnement social du type prime à la casse, aide à la transition énergétique » venaient à voir le jour, Valérie Pécresse envisagerait également une sortie « du diesel d'ici 2030 pour l'ensemble de la région ».
Enfin, prenant modèle sur les fameuses Conférences des parties (COP), l'Île-de-France se verra elle aussi dotée d'un événement régional visant à réunir, chaque année, les acteurs de la transition énergétique autour des thématiques liées à l'énergie et au climat. Un investissement de 150 millions d'euros sera réalisé dans ce sens d'ici à 2021, et de 500 millions à horizon 2030.
F.C (avec AFP)
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