Déjà plus de 2000 appels traités par « Info Logement Indigne »
Depuis son lancement le 16 septembre dernier, la plateforme « Info logement indigne » a déjà traité « plus de 2000 appels, soit 60 appels par jour », indique le Ministère de la Cohésion des territoires dans un communiqué publié ce lundi 28 octobre.
Certains départements particulièrement concernés
A l’échelle nationale, les trois agences départementales pour l’information sur le logement (ADIL) ayant reçu le plus de plaintes sont situées dans les Bouches-du-Rhône (167 appels), à Paris (134 appels) et dans le Nord (101 appels). Le Ministère du Logement souligne qu’il s’agit de trois grands bassins d’emploi et de zones à forte densité de logements, donc particulièrement concernées par le logement indigne.
Grâce à ces signalements, et à l’identification de phénomènes localisés dans certains territoires, les pouvoirs publics pourront notamment trouver des solutions adaptées.
Un plan pluriannuel de lutte contre l’habitat indigne sera d’ailleurs mis en place dans chaque département et fixera des objectifs prioritaires pour la période 2019-2021. Les principaux axes concerneront notamment le repérage des logements indignes et le renforcement de l’information au grand public,
Médiatiser le numéro d’appel auprès du grand public
D’un point de vue communicationnel, le ministère souligne l’importance de la médiatisation et de la démocratisation du numéro d’appel : « Un pic très net d’appels a été enregistré la première semaine, au moment de la médiatisation du numéro non surtaxé (prix d’un appel local). Ce phénomène démontre l’importance de faire connaître ce numéro au plus grand nombre, et en premier lieu au grand public », insiste-t-il dans son communiqué.
Pour rappel, en appelant le 0806 706 806, le locataire (ou le propriétaire) est mis en relation avec un spécialiste de l’agence départementale d’information sur le logement (ADIL) de son département, qui lui donne des conseils adaptés en fonction de son cas et de ses besoins.
En cas d’insalubrité avérée, notamment vérifiée grâce à une grille d’auto-évaluation, l’ADIL signale la situation à l’Agence régionale de santé (ARS) après accord de l’interlocuteur, qui sera ensuite rapidement informé de l’évolution du dossier.
C.L.
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