Du nouveau sur la polémique autour de l'élection de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad, structure chargée de l'aménagement de la Défense, premier quartier d'affaire d'Europe. Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a indiqué ce dimanche que les fonctionnaires administrateurs de l'Etablissement pourraient ne pas participer à l'élection du président prévue pour le 4 décembre.
Sur Europe 1, M. Chatel s'est vu proposer cette solution par le député
socialiste Gaëtan Gorce, pour apaiser la vive polémique autour des ambitions
du fils du président, assortie d'accusation de népotisme.
"J'observe", a répondu le ministre,
"que dans le passé, il est arrivé que
les représentants de l'Etat ne prennent pas part au vote de cette élection.
Donc, par souci de clarté et de transparence, on peut très bien imaginer que
les représentants de l'Etat ne participent pas au vote" .
L'élection du successeur de Patrick Devedjian, atteint par la limite d'âge,
à la présidence de l'Epad (65 ans), doit avoir lieu le 4 décembre.
Neuf fonctionnaires représentant quatre ministères (Culture, Economie,
Intérieur, Equipement) siègent à ce conseil d'administration, aux côtés de
neuf représentants élus (1 Région IdF, 2 Hauts-de-Seine, 4 pour Paris,
Nanterre, Puteaux, Courbevoie, 1 STIF, 1 Chambre de commerce).
L'annonce que Jean Sarkozy briguait cette présidence a provoqué une tempête
politico-médiatique, les critiques mettant en avant son jeune âge - 23 ans, et
son inexpérience.
Laurent Perrin (source AFP)