Il y a près d’un an, la piscine des Bertisettes de Viroflay (78) rouvrait ses portes, après 4 ans de fermeture. Jugée trop vêtuste pour une rénovation, la piscine municipale qui datait de 1966 a été reconstruite en un centre aquatique, pour un budget total de 14,5 millions d’euros. Le nouveau bâtiment de 4 635 m2 a été livré en juin 2021.

Pour cette reconstruction, des menuiseries de la marque Wicona ont été choisies par le cabinet d’architectes Po & Po, et mises en œuvre par l’entreprise E2MK, basée à Laon (02).

« Nous souhaitions approcher la finesse et la nervosité des menuiseries acier des années 1930 qu’excluent les exigences réglementaires d’aujourd’hui, a fortiori sur les équipements aquatiques. Nous avons trouvé dans les menuiseries Wicona les qualités de profondeur et de finesse qui permettent d’obtenir de hautes performances d’isolation thermique et d’absorption acoustique tout en disparaissant le plus possible pour ne laisser percevoir que les surfaces vitrées », explique Jean-Luc Calligaro, architecte associé chez Po & Po.

« Cette discrétion était d’autant plus importante face à la forêt d’une part et, d’autre part, aux enduits colorés des façades de la rue. Nous avons donc opté pour des teintes sobres. L’ocre clair sur le bardage du R+1, le gris du béton matricé en alternance au socle vitré et, sur les menuiseries, le gris le plus proche du matériau aluminium, le RAL 9006 », précise-t-il.

Un chantier complexe

Les références retenues sont des murs-rideaux Mecano, des châssis Wicline 65 HI, des portes Wicstyle 65, et des cloisons et portes intérieures Wicstyle 77 FP.

« La complexité de ce chantier résidait dans le fait qu’il n’y avait pas deux châssis identiques et que les formes étaient souvent particulières. Près d’un tiers des éléments sont en trapèze et tous présentent des conceptions et des poses différentes – murs-rideaux, châssis, châssis feu, pose en tunnel, pose en applique extérieure avec bardage, d’autres sur charpente métallique avec charpente bois sur les côtés... La prise de côte, la fabrication et la coordination ont été aussi complexes, tout comme la logistique, du fait d’un chantier situé en pleine ville sur une parcelle contrainte », témoigne Sébastien Castric, directeur de projets au sein de l’entreprise E2MK.

La solution de façade Mecano s’illustre notamment sur les murs-rideaux – dont un de 40 mètres de long et de 3,40 mètres de haut – offrant un éclairage naturel généreux et des jeux de lumières sur les bassins.

Crédit photo : Benoît Fougeirol

Claire Lemonnier
Photo de une : Franck Deletang