Notre-Dame de Paris sera équipée d’un système anti-incendie
Le travaux de Notre-Dame de Paris avancent. Fin novembre, la silhouette de la nouvelle flèche de Notre-Dame de Paris était de nouveau visible, avant d’être surmontée de sa croix le 6 décembre dernier. La statue du coq sera quant à elle grutée au sommet de la flèche le 16 décembre.
Mais ce n’est pas tout de reconstruire la cathédrale, ravagée par un incendie en 2019. Il faut prévoir la sécurité nécessaire pour préserver le monument, qui doit rouvrir ses portes le 8 décembre 2024. D’autant que, suite à ces travaux, le lieu emblématique de la capitale pourra accueillir 14 millions de visiteurs, soit deux millions de plus qu'avant l'incendie.
Un dispositif de brumisation déployé dans les combles et dans la flèche
« Toutes les précautions ont été prises pour repenser totalement la protection incendie », a rassuré Philippe Jost, durant une audition commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale.
L’ancien bras droit du général Jean-Louis Georgelin - qu’il remplace maintenant à la tête de l'établissement public chargé du chantier de reconstruction - évoque un nouveau système anti-incendie.
Ce dernier se composera d’un « dispositif de brumisation, en cours de déploiement dans les combles et dans la flèche - pour étouffer tout éventuel départ de feu - une première dans une cathédrale en France », a décrit M. Jost.
La sécurité plomb assurée ?
Les députés ont également interrogé Philippe Jost sur le plomb qui recouvrira la flèche et la toiture, et suscite des inquiétudes.
« Le nuage de plomb - consécutif à l'incendie, qui a suscité une vive polémique et des plaintes de riverains - n'a pas induit de manière visible de contamination », assure l’intéressé.
Et de préciser qu’un dispositif « expérimental de traitement des eaux de ruissellement » sera installé, « afin de mettre en place un système pérenne le plus adapté ».
Virginie Kroun (avec l'AFP)
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