Une "année de paradoxe" ou paradoxalement la chute du marché du logement n'est pas si grave ?
(FPC) a qualifié 2007 d'"année de paradoxe" après un record absolu de 127.420 logements vendus en France et un ralentissement de l'activité qui s'est accentué en fin d'année.
Ce ralentissement se traduit dans les prix avec une "décélération" de la hausse. Au 4e trimestre 2007, elle n'était plus que de 5,8% au lieu de 9% au trimestre précédent. En moyenne, sur l'année 2007, la hausse des prix du logement neuf a été de 6,8%, portant le prix moyen à 3.280 euros/m2.
Avec un niveau des ventes élevé pour 2007, l'offre commerciale a suivi, avec une hausse de 30%, soit 102.577 logements proposés contre 94.499 fin 2006, à égalité entre le collectif et l'individuel groupé (lotissements). Conséquence du ralentissement du marché de l'immobilier, les délais d'écoulement continuent de remonter, atteignant 9,7 mois sur l'année 2007 et même 10,6 mois sur les six derniers mois. L'année 2008 sera "marquée par des éléments défavorables" pour les acquéreurs qui auront de plus en plus de mal à financer leur achat immobilier. Mais la Fédération se veut optimiste en relevant "la permanence d'une demande forte en logements" et "la volonté politique marquée de développer la construction".
Le ralentissement devrait donc "perdurer" en 2008 et la FPC prévoit un volume de ventes entre 110 et 115.000 logements porté par les acquisitions de résidences principales alors que les investisseurs seront en retrait.