Toujours plus bas et en chute libre !
Cette baisse est beaucoup plus forte que les attentes des analystes qui tablaient sur un recul de l'ordre de 2%. L'indice avait déjà cédé 10,7% en juillet.
"Un moins grand nombre de contrats ont été signés du fait des difficultés à obtenir un prêt immobilier, et selon une enquête interne, plus de 10% de tous les contrats ont capoté au dernier moment en août à cause d'un refus de prêt de la part des banques", a indiqué Lawrence Yun, économiste à la NAR. "Le volume d'activité que nous constatons aujourd'hui est en dessous des fondamentaux du marché parce que certains emprunteurs solides veulent acheter mais ne peuvent pas, du fait de la crise du crédit", a-t-il ajouté.
Les répercussions de la crise du crédit, qui a secoué l'économie en août, sont plus sensibles sur les prêts d'un montant élevé, a ajouté M. Yun. Mais il s'est voulu plus confiant pour l'avenir. "L'activité devrait mieux refléter les fondamentaux du marché à la fin de l'automne", a-t-il assuré. Les promesses de ventes donnent une mesure plus actuelle du marché que les reventes de logements, qui sont enregistrées une fois la transaction bouclée. Environ 80% des promesses débouchent effectivement sur une vente.
Elles sont très suivies dans un contexte d'incertitudes sur la résistance du marché immobilier aux problèmes des institutions spécialisées dans les prêts à risques.