Une baisse qui fait ressurgir, selon, elle "le spectre d'une spéculation à la baisse cette fois" même si "pour autant, le scénario d'une stabilisation des prix semble toujours pouvoir être privilégié à celui d'une baisse généralisée à l'ensemble du marché". "Les facteurs susceptibles de nourrir une crise de confiance des ménages ne doivent pas être sous-estimés" mais "les indicateurs ne semblent pas devoir être aussi inquiétants qu'ils n'y paraissent outre-Atlantique ou dans certains pays de la zone euro", note la FNAIM.

Sur les douze derniers mois, les prix ont continué à grimper de 2,3% pour les appartements et de 3,1% pour les maisons, un rythme de progression proche de l'inflation, ce qui confirme l'assagissement du marché. "Le ralentissement de la hausse s'est progressivement ancré dans le marché" et "tout semble indiquer que les comportements spéculatifs se sont bien progressivement dissipés", fait valoir la FNAIM, rappelant qu'en 2005, les prix avaient progressé de 10,5%, puis de 7,1% en 2006 et de 3,8% en 2007. Selon les régions, les progressions sont très différentes. Sur les douze derniers mois, les prix ont progressé de 1,6% dans l'Ouest, de 2,6% en Ile-de-France, de 3,2% dans le Nord et l'Est et de 4,8% dans le Sud-Est.

Le marché locatif apparaît lui aussi "bel et bien en voie de stabilisation", poursuit la FNAIM. Au premier trimestre, les loyers ont progressé de 0,7%, en glissement annuel, contre un niveau moyen de progression de 3,7% entre 2004 et 2006.

"Si vendeurs et bailleurs acceptent de modérer leurs prétentions financières avant d'y être contraints, l'activité du marché pourrait ne pas rompre son dynamisme et se maintenir à niveau", juge la FNAIM.